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Lettre de l'IDERM année 2000
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La Lettre de l'IDERM
Institut d'Études et de
Recherches Maçonniques
– 16, rue Cadet, 75009 Paris, France –
Tel. : [33] (0)1 45 23 20 92 Fax.
: [33] (0)1 42 47 12 87
ISSN 1271-1683 N°2000-1
Cette
première lettre de l’IDERM de l’année s’ouvre sur deux monographies qui
complètent heureusement le maillage de la France par l’histoire maçonnique. Peu
à peu, toutes les régions bénéficieront d’études détaillées sur l’implantation
de l’Ordre et le développement des loges. Cette meilleure connaissance de ce
que fut la vie maçonnique sur le terrain, dans les bourgs et les villes, au
XVIII° et XIX° siècles, permettra seule de proposer un jour une nouvelle
synthèse sur l’histoire de la Franc-Maçonnerie de France.
Etudes
• La Franc-Maçonnerie dans les Landes, la première
époque (1765-1847), par Nicolas Lidureau, sous la direction de Michel Figeac et Philippe
Loupes, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 289 p. .
L’histoire de la Franc-Maçonnerie dans les Landes
commence à Saint-Sever en 1765 avec la création de la R\L\ Saint-Jean de l’Union Parfaite qui ne vivra que neuf ans. L’Ordre
ne s’implante durablement qu’avec l’allumage des feux de la R\L\ La Discrétion à Dax en 1784. C’est
cependant sous le consulat et l’Empire que la Maçonnerie connaît un vrai
développement dans la région avec la création d’ateliers à Mont-de-Marsan
– Paix et Concorde – et à
Saint-Esprit, La Parfaite Réunion,
qui compte plusieurs frères israélites sur ses colonnes. Les hauts-grades
prennent place dans la vie maçonnique landaise avec l’ouverture de chapitres à
Dax en 1804, puis en 1807 à Mont-de-Marsan, enfin en 1810 à Saint-Esprit. Le
lent déclin de l’Ordre sous la Restauration et la Monarchie de Juillet connaît
cependant deux exceptions curieuses, l’ouverture à Saint-Esprit en 1822 d’un
Conseil de Kadoshs qui vivra une dizaine d’années, l’allumage des feux des Amis Réunis en 1826 dans le petit
village de Peyhorade. En 1848 la Maçonnerie landaise entre en sommeil, l’Ordre
ne se réimplantera dans le département qu’en 1867. Cette belle étude propose
aussi une analyse de la composition sociologique des loges, une réflexion sur
la sociabilité maçonnique et son rôle dans la vie locale ainsi que
d’intéressantes considérations sur l’idéologie exprimée par les maçons landais
au travers des documents qui nous sont parvenus.
Ouvrages
• La Franc-Maçonnerie en Drome-Ardèche, histoire
inédite des loges et des personnes qui ont introduit, développé ou combattu la
Franc-Maçonnerie dans notre région, par Jean-Pierre Poret, E & R
Editions et Régions (8, rue Ampère – 26000 Valence),
154 p. .
De 1747 à 1953 – période couverte par cette
étude – on comptera jusqu’à 36 loges dans 17 villes et bourgs de la Drome
et de l’Ardèche. Cet ouvrage nous invite à découvrir, commune par commune, les
différents aspects d’une vie maçonnique particulièrement riche et diverse.
L’auteur propose la transcription de nombreux documents qui nous permettent
d’être les témoins directs des débats et des interrogations des frères d’hier.
On découvrira – autres temps autres mœurs – que… les deux premiers
Montgolfier célèbres siégeaient sur les colonnes de La Vraie Amitié à l’orient d’Annonay ! Parmi les illustrations
de la Maçonnerie de la Drôme et de l’Ardèche citons Canson, Chomel, Monneron
aîné et Boissy d’Anglas qui siègeront tous aux Etats-Généraux.
• La mémoire des Francs-Maçons, sous la direction de
Christine Gaudin-Naslin, Les cahiers du GRHIS n°10, publications de
l’Université de Rouen, 99 p. .
Ce volume rassemble les actes d’un colloque tenu à
l’Université de Rouen : La mémoire
des Francs-Maçons-Introduction par Christine Gaudin-Naslin ; La Franc-Maçonnerie comme forme de
sociabilité par Jean-Pierre Chaline ; Franc-Maçonnerie et Résistance 1940-1945 par André Combes ; Les persécutions antimaçonniques en
Basse-Normandie 1940-1944 par Guy Delahaye ; Fraternité Universelle des Francs-Maçons et pratiques
discriminatoires : un nécessaire devoir de mémoire par Pierre-Yves
Beaurepaire ; République, centenaire
de la Révolution et mythologie maçonnique par Yves Hivert-Messeca ; La Franc-Maçonnerie et le processus de
construction de la mémoire de l’Ordre à travers la correpondance des loges,
l’exemple de la Normandie au moment de la transition révolutionnaire par
Eric Saunier ; Extraits des
discussions.
Périodiques:
• Chroniques d’Histoire Maçonnique Lorraine, n°8, mai 1999,
ILDERM-Institut Lorrain d’Etudes et de Recherches Maçonniques (40 F le
numéro, 120 F l’abonnement annuel ou 160 F l’adhésion à
l’association ; correspondance à Cercle d’Etudes
Philosophiques – ILDERM, 15 rue Drouin 54000 Nancy)
Stanislas de Guaïta et la Franc-Maçonnerie par Roland Clément ; Joseph Carez inventeur de la stéréotypie
par Roger Blanchard ; Fraternité
par Roland Clément ; L’amitié
bienfaisante à l’Orient de Bar-le-Duc par René Paoli ; La Franc-Maçonnerie d’Adoption au XVIII°
siècle par René Paoli ; Nancy
1900 : l’Affaire Dreyfus par Jean-Claude Couturier.
Notre prochaine séance aura lieu le
Jeudi 20 janvier 2000 à 18 h
15
au Temple Lafayette
(Hôtel du Grand Orient de France, 16, rue Cadet 75009 Paris) :
Philippe Lamarque nous
présentera :
Une œuvre maçonnique
méconnue…L’armorial du Premier Empire
L’IDERM vous présente ses meilleurs vœux
pour l’an 2000
Et, à l’occasion de l’année nouvelle…
– pour ceux qui ne l’ont pas encore fait – n’oubliez pas de
renouveler votre cotisation à l’IDERM
(125 F = cotisation + tous les mois La Lettre de l’IDERM +
le volume annuel des Chroniques d’Histoires Maçonniques,
chèque à l’ordre de « IDERM »)
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Institut d'Études et de
Recherches Maçonniques
– 16, rue Cadet, 75009 Paris, France –
Tel. : [33] (0)1 45 23 20 92 Fax.
: [33] (0)1 42 47 12 87
ISSN 1271-1683 N°2000-2
Ouvrages:
• La
Franc-Maçonnerie forézienne, des origines à la Monarchie de Juillet 1745-1831,
par Jacky Nardoux, 253 p. , 155 F franco de port (diffusion par
l’auteur, 12 impasse des Primevères – 42120 Commelle-Vernay).
Implantation
précoce – en 1745 à Montbrison – développement et effervesence dans
le dernier tiers du XVIII° siècle puis ralliement quasi général au Grand Orient
de France, « Âge d’Or » sous l’Empire, déclin sous la Restauration,
les monographies régionales que nous suivons avec tant d’intérêt convergent
pour montrer, à partir du terrain, les lignes de force de l’histoire maçonnique
française. La belle étude de Jacky Nardoux confirme ce schéma général. Fondée
sur une exploitation serrée des archives, elle propose aussi des analyses sur
la composition des loges et leur activité qui éclaire le « fait
maçonnique » au Siècle des Lumières. L’une des particularités de la
Maçonnerie forézienne est de se situer dans le sillage de Lyon plutôt que de
Paris, mais Lyon est alors l’une des capitales de la Maçonnerie européenne.
Périodiques:
•
Friendly Societies Research Group,
Newletter issue 3, January 2000 (Dan Weinbren, Open University, Gardiner 2,
Walton Hall, Milton Keynes MK7 6AA, Grande Bretagne ;
adhésion-abonnement : £20 pour les institutions, £10 pour les
particuliers, £5 pour les étudiants). Lettre d’information sur les Friendly
Societies, 4 p. .
Si la
Franc-Maçonnerie apparaît sur le continent comme une forme de sociabilité tout
à fait spécifique, dans sa région d’origine, la Grande-Bretagne, elle prend
place au milieu de toute une série d’organisations similaires : les
« Friendly Societies » – Ordres Anciens des Druides, des
Forestiers ou des Francs-Jardiniers… Quelques unes ont une origine particulière
mais ont pris au fil du temps une forme de plus en plus maçonnique, beaucoup
semble avoir été conçues d’emblée « à la manière de » la Maçonnerie.
Le XIX° siècle et le premier tiers du XX° siècle ont été l’Âge d’Or des
Friendly Societies ; en 1905 l’Ordre Ancien et Uni des Druides compte 1182
loges et 125.306 membres ! En dépit de son importance – et peut-être
à cause de son caractère surtout populaire – le phénomène n’avait été
jusqu’à présent que très peu étudié. Cette lettre est l’émanation d’un groupe
de recherche qui vient de se constituer pour l’étude des Friendly Societies,
elle se veut un organe de liaison et d’information sur la question.
•
Arcana, Revue du Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm du Grand
Orient de France, 2° semestre 1999, n°1 (abonnement, 2 numéros par an 100F à
l’ordre de E.A.C. à l’adresse de M.B. Thamié, L’onirie, Les Landes, 24250 La
Roque-Gageac).
La réunion
d’une partie du Rite de Memphis-Misraïm au G\O\D\F\ s’accompagne donc de la
création d’un bulletin bi-annuel. Julien de Biasi propose une consistante
contribution sur Un hermétisme
maçonnique : la Franc-Maçonnerie Egyptienne, Yves Bigou nous livre son
témoignage sur l’Histoire récente du Rite
Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm. Sous la rubrique Les Annales de l’initiation égyptienne, Pierre
Mollier inaugure une série historique dont le premier épisode
est consacré à La réunion du Rite de
Memphis au Grand Orient de France… en 1862.
• La
Bible entre l’Equerre et le Compas : les Protestants du Second Empire vus
par les Francs-Maçons, par Yves Hivert-Messeca, Bulletin de la Société
de l’Histoire du Protestantisme Français, Tome 145, janvier-février-mars 1999
(54 rue des Saints-Pères 75007 Paris).
Au milieu du
XIX° siècle, la presse maçonnique française accorde un fort intérêt au
Protestantisme, notamment à ses querelles doctrinales et ecclésiastiques.
Globalement elle oscille entre critique – bien-sûr vis-à-vis de
l’orthodoxie évangélique – et bienveillance envers la démarche du
protestantisme libéral. Si pour les plus avancés la Réforme reste une religion
surnaturaliste – et à ce titre « dogmatique » – l’ensemble
des maçons témoigne cependant d’une grande estime à l’homme protestant (adepte
du libre-examen et persécuté par Rome). Au delà des divergences de doctrines,
le combat pour l’avénement de la République réunira un temps francs-maçons et
protestants. Un article passionnant qui apporte un autre éclairage sur une
époque où, parallèlement, les francs-maçons discutaitent beaucoup de Dieu…
Notre prochaine séance aura lieu le
Jeudi 17 février 2000 à 18 h
15
au Temple Lafayette
(Hôtel du Grand Orient de France, 16, rue Cadet 75009 Paris) :
Ludovic Marcos nous
présentera :
Regard sur l’histoire du
rite
de Memphis-Misraïm de 1945 à
nos jours
La revue ARIES nous signale la tenue
de deux journées d’étude, les samedi 4 mars et dimanche 5 mars 2000, sous
l’égide du CNRS et de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, sur le thème : Esotérisme
et Protestantisme (ca 1530-ca 1630), au programme : Introduction par Claude Postel ; Esotérisme et protestantisme, aspect d’une
problématique par Antoine Faivre ; Encyclopédie
et millénarisme protestant par Jean-Marc Mandosio ; Lecture spirituelle de l’écriture, Paracelse
entre Luthérianisme et Spiritualisme ? par Jean-Michel Rietsch ; Esotérisme et Protestantisme chez les
écrivains élisabethains par Yona Dureau ; Protestantisme et kabbale chrétienne par Jean-Pierre Brach ; Rose-Croix et Protestantisme par Roland
Edighoffer ; Alchimie et Théologie
protestante par Sylvain Matton ; Réforme
calviniste et Alchimie par Didier Kahn. Ces journées se tiendront à
l’E.P.H.E. , salle Marcel Mauss à la Sorbonne (Esc.E, 1er
ét. ) 45-47 rue des Ecoles, 75005 Paris, renseignements auprès de M.
Claude Postel FNEP, Fax : 01 47 44 53 91, E-mail fnep.fnep@elf-p.fr .
Pour
les derniers retardataires…
n’oubliez pas de régler
votre cotisation 2000 (125 F) à l’IDERM
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Etudes:
•
Franc-Maçonnerie, bibliothèques et recherches universitaires : 30 ans de
maçonnologie, science de la Maçonnerie, par Olivier Estiez, Diplôme de
Conservateur de Bibliothèque, Mémoire d’études sous la direction de Dominique
Varry et de Pierre Guinard, Ecole Nationale Supérieure des Sciences de l’Information
et des Bibliothèques, 2 T. 230 p.+ CCXXXIII p. .
Ce mémoire
analyse la problématique des collections maçonniques, tant historiques que
contemporaines, selon la méthodologie professionnelle de l’Ecole Nationale
Supérieure des Bibliothèques. L’un des grands intérêts de l’étude est de
présenter les principaux fonds maçonniques des bibliothèques publiques
françaises et de quelques grandes bibliothèques étrangères. L’exposé est
particulièrement intéressant pour deux fonds examinés plus en détail : la
BNF et de la Bibliothèque Municipale de Lyon. L’auteur explique leurs origines
et détaille leurs contenus. Un deuxième tome contient une bibliographie
thématique, une discographie, et un très utile relevé des manuscrits et livres
anciens mise en ventes aux enchères ou sur catalogues.
Périodiques:
•
Acta Macionica, Volume (5999),
revue de la loge de recherche Ars
Macionica n°30, Grande Loge Régulière de Belgique, éditeur Paul Cosyns, rue
royale, 265 – B-1030 Bruxelles, Belgique .
Estienne Morin et l’Ordre du Royal Secret
par Alain Bernheim ; Les livres
maçonniques, hier et aujourd’hui par Alain Bernheim ; La méthode allusive par Jan Snoek ;
Quelques faits et documents concernant la
création de la G\L\R\B\ par Pierre Noël ; Propos sur les astres, les astronomes, et leurs influences sur la
Franc-Maçonnerie par Tony Catano ; Le
mouvement antimaçonnique en Grèce par Stathis Papastathopoulos ; Maçionnieke spiritualiteit par Kris
Roose ; Le Rose-Croix, ou 18ème
degré, est-il toujours le même par Gaston De Kinder-Dennehault ; Tamino et Parsifal par Alain
Duval ; Vrijmetselarij en de profane
wereld par Ktis Thys ; Les
Francs-Juges, une organisation para-maçonnique française de la fin du 19ème
siècle par René Smeets ; Réflexion
sur la houppe dentelée par Jean van Win ; Si le Rite Français nous était conté… (divertissement en &n acte) par
Guy Verval ; Op het spoor van
Wijsheid – Kracht Schoonheid par Chris Impens ; La Franc-Maçonnerie, l’Angleterre et les
mythes par Henri Amblaine ; Petite
aide à la présentation d’un travail de recherche par Christian
Balister ; Critique par Alain
Bernheim.
•
Bulletin de la Société Martines de Pasqually, n°9 – 1999.
Les écritures magiques et le registre des
2400 noms par Gilles Le Pape ; Du
Paty de Clam par Jean-Claude Drouin ; Martinès de Pasqually à Bordeaux, année 1767 par Michèle Nahon et
Maurice Friot ; Notes de
lecture ; Archives de Moscou,
fac-simile de deux documents.
•
L’Esprit des Choses, année 1999, n°24, publié par le CIREM–Centre
International de Recherches et d’Etudes Martinistes
(BP 8 – 58130 Guérigny).
Documents :
Le fonds Saint-Yves d’Alveydre à la
bibliothèque de la Sorbonne (suite)par Catherine Amadou ; La Théodoxie Universelle de Fabre d’Olivet
mise à jour et publié intégralement pour la première fois d’après le manuscrit
original (suite) par Robert Amadou ; Le Livre vert des Elus Cohen, le manuscrit d’Alger. Chronique
Saint-Martinienne de Robert Amadou : Le
Philosophe Inconnu et l’Agent inconnu…
• Travaux de la Loge
nationale de recherches Villard de Honnecourt, 2e série n°42.
Depuis
quelques numéros, la revue ne se consacre plus exclusivement aux questions
historiques, on notera cependant dans ce domaine deux excellentes
contributions : Le contrat de
Perth : première référence explicite au mythe du Temple de Salomon comme
source du Métier par Francis Delon ; Un Franc-Maçon peu commun Adam Weishaupt par Eric Humbertclaude.
Notre prochaine séance aura lieu le Jeudi 16 mars 2000 à 18 h 15
au Temple Lafayette
(Hôtel du Grand Orient de France,
16, rue Cadet 75009 Paris) :
Charles Porset nous
présentera :
Jésuites et Francs-Maçons…L’Essai sur la
Franc-Maçonnerie de Bode (1787), un dossier
revisité
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La Lettre de l'IDERM
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Recherches Maçonniques
– 16, rue Cadet, 75009 Paris, France –
Tel. : [33] (0)1 45 23 20 92 Fax.
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ISSN 1271-1683 N°2000-4
Ouvrages:
• Témoin du siècle, de Blum à
Trotsky au Grand Orient de France… , par Fred Zeller, Editions
Grasset, 2000, 462 p. , 139 F.
Fred Zeller nous fait découvrir
dans cette autobiographie un itinéraire particulièrement mouvementé, homme de
convictions, il raconte avec verve et humour son engagement aux cotés de Léon
Trotsky en 1935, son action lors du Front populaire, la guerre d’Espagne, les
années noires avec l’arrivée du fascisme, le Général de Gaulle, Mai 1968 et
puis… Fred Zeller Grand Maître du Grand Orient de France en 1973, le tout en
continuant une œuvre de peintre.
• Victor Schoelcher,
abolitionniste et républicain, approche juridique et politique de l’œuvre d’un
fondateur de la République par Anne Girollet, Editions Karthala, 2000,
410 p. , 180 F .
Deux années après la commémoration
du cent-cinquentenaire de la IIe République, Victor Schoelcher
(1804-1893) est présenté, plus que jamais, comme le symbole de l’abolition de
l’esclavage. Schoelcher voulait étendre le modèle républicain aux colonies par
l’application des principes : Liberté, Egalité, Fraternité. La République
se devait, non seulement de garantir l’inviolabilité de la vie humaine, le
respect de la dignité de l’homme mais aussi de donner à chacun les moyens de
participer activement à la vie de la société. Ses convictions militantes valurent
au frère Schoelcher… quelques ennuis avec les autorités maçonniques de
l’époque !
Signalons, avec un peu de retard,
deux livres qui sont déjà des références :
• Revolutionnary Brotherhood, Freemasonry and the transformation of the
American Social Order, par Steven C. Bullock, University of North Carolina Press, Chapel Hill
& London, 1996, 421 p.
Par sa grande qualité, cette
recherche universitaire s’est rapidement imposée comme un classique. Elle
explore le rôle – politique (shocking !) – important de la
Franc-Maçonnerie dans la fondation des Etats-Unis d’Amérique. La culture des
Pères Fondateurs était très imprégnée par les idéaux maçonniques et le réseau
des loges intervint significativement dans le processus de l’indépendance.
Après cet Âge d’or de la Maçonnerie américaine (1730-1830), tout disparut corps
et biens dans la stupide affaire Morgan en 1829.
• La Masonería, política y
sociedades secretas en la Argentina, par Emilio J. Corbière, Editorial
Sudamericana, Buenos Aires, 1998, 395 p. .
L’Argentine a été à la fois
ouverte aux influences anglaise et française, et la Maçonnerie y adoptera
– parfois simultanément, parfois successivement – la rigueur de la
première et les enthousiasmes de la seconde ! Depuis son apparition,
semble-t-il à l’extrême fin du XVIIIe siècle, mais surtout entre
1850 et 1940, l’Ordre jouera un rôle important dans l’histoire argentine.
Périodiques:
Renaissance
Traditionnelle N°118-119, avril-juillet 1999, 140 F le numéro
double (BP 161, 92113 Clichy cedex).
Ce numéro très
attendu publie les actes du IIIe colloque du Cercle Renaissance Traditionnelle qui traitait De la Maçonnerie opérative à la
Franc-maçonnerie spéculative : filiations et ruptures. Dans Les origines de la maçonnerie
spéculative : état des théories actuelles, Roger Dachez fait le point
sur cette difficile question. Il propose en conclusion une « théorie
synthétique » qui essaie de concilier les quelques faits documentés et les
différentes hypothèses avancées par les chercheurs depuis un siècle. Thierry
Boudignon nous invite à une réflexion nouvelle et stimulante sur l’apparition
d’un Néo-opérativisme dans la
franc-maçonnerie spéculative anglaise et française à la fin du XVIIIe
et au début du XIXe siècle. On découvre que les commentaires
symboliques sur les outils sont loin d’être toujours d’origine
« opérative » ! Laurent Bastard – Conservateur du superbe
Musée du Compagnonnage à Tours – analyse avec beaucoup de finesse les
complexes relations entre Compagnons et
francs-maçons aux XVIIIe et XIXe siècles : un singulier
« compagnonnage ». Enfin, Bernard Dat présente une étude
fourmillant d’éléments tout à fait inédits sur La Maçonnerie « opérative » de Stretton : survivance ou
forgerie ? Il s’agit d’une aventure maçonnique tout à fait curieuse,
qui a passionné la Fringemasonry anglaise… et les disciples français de René
Guénon. Michel Brodsky fait d’ailleurs à la suite une mise au point sur La franc-maçonnerie marginale en Angleterre
à la fin du XIXe siècle. Le numéro se clôt sur la transcription
des interventions de la table ronde suite à ce colloque
•
Chroniques d’histoire Maçonnique Lorraine, n°9, janvier 2000, ILDERM
–Institut Lorrain d’Etudes et de Recherches Maçonniques (40 F le numéro,
120 F l’abonnement annuel ou 160 F l’adhésion à l’association, correspondance
à Cercle d’Etudes Philosophiques – ILDERM, 15 rue Drouin, 54000 Nancy)
La Loge la Parfaite Félicité à l’Orient de
Commercy par Bernard Reimeringer, Naissance
d’une Loge : Paix-Humanité à l’Orient de Nancy par Bernard Kierzeck, Léopold Turck, franc-maçon lorrain par Bernard
Reimeringer, un franc-maçon lorrain au
Convent de Wilhemsbad par Bernard Reimerringer.
Notre prochaine séance aura lieu le
Jeudi 20 Avril 2000 à 18 h
15
au Temple Lafayette (Hôtel du Grand Orient de France,
16, rue Cadet 75009 Paris) :
André Combes nous
présentera
La Franc-Maçonnerie
française et la formation du Parti
Radical (1901)
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Recherches Maçonniques
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Etudes:
• La revue
« Humanisme » du GODF et l’Education : comment des Grands
Maîtres de l’obédience parlent de l’Ecole ? (1973-1998), par
Claude Barthez, mémoire de Maîtrise en Science de l’Éducation, Université de
Paris X-Nanterre, 145 p .
Ce mémoire analyse le rayonnement
de la revue « Humanisme » au travers du positionnement du GODF
et des déclarations de ses Grands Maîtres sur les questions sociales
d’actualité : la laïcité, l’école, la maçonnerie dans la vie politique.
• CXX
anniversaire, R\ la
Régénération, or\ de
Bar-le-Duc, Brochure réalisée par le Cercle Philosophique et Culturel
du Barrois, B.P.181, 55001 Bar-le-Duc cedex, 83p.
Ce travail
intéressant présente l’historique d’une loge de la Meuse, faisant le point,
entre autre chose, sur les franc-maçons des loges allemandes de la Moselle dans
la vie politique avant 1914 et tous les problèmes liés aux échanges entre ces
deux cultures française et germanique.
Ouvrages:
• Encyclopédie de la
Franc-maçonnerie, sous la direction d’Éric Saunier, coll. Encyclopédies
d’aujourd’hui, la Pochothèque, Le livre de poche, 982 p., mars 2000, 169 F.
Le livre a une vocation grand
public dans un souci d’information et de culture générale, tout en ayant la
volonté d’être un ouvrage de référence. On découvre 620 articles, illustrés de
450 documents, en couleur ou en noir et blanc, dont beaucoup inédits. Il permet
d’avoir un aperçu synthétique des rites, des obédiences dans leur diversité, de
découvrir des francs-maçons célèbres, on lira notamment avec intérêt des
articles sur des francs-maçons dont jusqu’ici on n'a jamais parlés, par
exemple : Gustave Mesureur, Charles Bernardin, René Guilly, Emile
Thirifocq etc. de même une place importante est faite aux francs-maçonnes qui
ont eu une action de pionnière telles que : Aimé Bothwelle-Gosse, Marjorie
Debenham, Gisèle Faivre, Yvonne Dornès, Marie Bequet de Vienne, etc. A cet
égard, on ne peut que saluer l’initiative du maître d’œuvre, Éric Saunier, qui
a permis de sortir de l’oubli ces femmes maçonnes remarquables, grandes
oubliées de l’histoire.
Vu le format, il est bien évident
que cette encyclopédie n’a pas la prétention d’être exhaustive, néanmoins elle
permet de découvrir la franc-maçonnerie sous son visage pluriel et complexe,
tant sur le plan de l’histoire, des rites et des symboles. Cet ouvrage a été
rédigé par une quarantaine d’auteurs, tous spécialistes d’un domaine et pour la
plupart de formation universitaire. Chacun appréciera le sérieux de cette
nouvelle parution dont on ne peut qu’en recommander la lecture, sachant qu’elle
sera pour tous un précieux outil de travail et de recherche.
Quatre nouveaux volumes de
«l’Encyclopédie Maçonnique », la collection dirigée par Georges Lerbet,
viennent de paraître aux Éditions Maçonniques de France :
• Victor Schoelcher, républicain
et franc-maçon par Anne Girollet, Éditions Maçonniques de France,
Collection Encyclopédie Maçonnique, 2000, 127 p. , 48 F.
Cet ouvrage se propose de mettre
en perspective les liens entre l’action républicaine de Schoelcher, la
franc-maçonnerie et les principes maçonniques. Si Schoelcher n’est pas un frère
très assidu en loge, il n’en est pas moins franc-maçon, attaché aux principes
maçonniques d’humanisme et de philanthropie.
• La plume et le compas,
par Pierre-Yves Beaurepaire, Éditions Maçonniques de France, Collection
Encyclopédie Maçonnique, 2000, 127 p. , 48 F.
Grand spécialiste du sujet P.Y.
Beaurepaire développe ici les relations entre les formes de sociabilité
maçonnique et académique qui génèrent le lien de Fraternité. La
franc-maçonnerie se révèlant ainsi un médiateur culturel de premier ordre,
entre 1770 et 1830, dans cette période décisive de « mutation
révolutionnaire ».
• La Franc-maçonnerie en
Belgique, les loges symboliques, par Jacques Lemaire, Éditions
Maçonniques de France, Collection Encyclopédie Maçonnique, 2000,
127 p. , 48 F.
La franc-maçonnerie a connu en
Belgique un destin exceptionnel. Elle est apparue à Mons au début du XVIIIe
siècle. Son histoire est liée au devenir de l’État belge et à la complexité de
sa diversité linguistique.
• Les premiers pas de la
Franc-maçonnerie en France au XVIIIe siècle «le Secret »,
par Charles Porset, Éditions Maçonniques de France, Collection Encyclopédie
Maçonnique, 2000, 127 p. , 48 F.
’auteur nous propose ici une
double réflexion sur la maçonnerie telle qu’elle se définit dans les Consitutions
d’Anderson de 1723, puis sur la nature du secret. On y découvrira avec intérêt
des instructions inédites du 1er au 3e grade.
Notre prochaine séance aura lieu le
Jeudi 18 mai 2000 à 18 h 15 au Temple Lafayette
( Hôtel du Grand Orient de France, 16, rue Cadet 75009 Paris ) :
Pierre Boutin
nous présentera
Jean-Théophile Désaguliers
huguenot, homme de science,
philosophe, juriste… et
Franc-Maçon.
|
La Lettre de l'IDERM
Institut d'Études et de
Recherches Maçonniques
– 16, rue Cadet, 75009 Paris, France –
Tel. : [33] (0)1 45 23 20 92 Fax.
: [33] (0)1 42 47 12 87
ISSN 1271-1683 N°2000-6
Ouvrages:
• Tuileur général de la
Franc-Maçonnerie, Jean-Marie Ragon, reprint de l’édition de 1861,
Editions Télétes, Paris, 2000, 395 p. , 180 F .
Dernier des 24 livres publiés par
ce Maçon zélé, polygraghe et paradoxal que fut Jean-Marie Ragon, figure de
proue de la littérature maçonnique au XIX° siècle. Comme le précise le
sous-titre, il s’agit d’un « Manuel
de l’initié contenant l’origine identique de l’écossisme et de Misraïm, les
nomenclatures de 75 maçonneries, 52 rites, 34 ordres dit maçonniques, 26 ordres
androgynes, 6 académies maçonniques, etc ; et plus de 1400 grades ».
Le tuileur donne pour chaque grade, entre autres choses, la disposition et la
décoration de la loge, les compositions, ordres, signes et marches, âges, mots
sacrés et de passe ainsi que les dialogues d’instructions. Cette encyclopédie
délirante, ouvrage d’un rationaliste convaincu, est un document historique
surprenant qui illustre les paradoxes de l’institution maçonnique à un tournant
de son histoire. A l’image de son auteur, qui partagea sa longue vie maçonnique
entre la recherche des hauts-grades… et leur dénonciation !
• An introduction to the origins and history of the order of
Free-gardners,
Robert L.D. Cooper, Q.C. Correspondence Circle, Londres, 2000,
75 p. , 14 planches.
Nous avions rendu-compte de
l’intérêt nouveau des historiens d’outre-manche pour les friendly societies.
Cette forme de sociabilité – que l’on découvre si importante dans la
Grande-Bretagne du XIX° siècle – était fortement influencée par les loges
au point d’apparaître comme des structures « à la manière de » la
Maçonnerie. Pour les « Francs-jardiniers »
la question est un peu plus compliquée… L’ordre est en effet attesté en Ecosse
– c’est l’une des révélations de cette étude – dès 1676 !
Malheureusement on ne connaît pas de rituel antérieur à 1930… et à cette époque
le texte se révèle très « maçonnisé ». L’ordre des Francs-jardiniers
au XVII° siècle apparaît comme un groupe rassemblant des… jardiniers
professionnels pour l’échange de connaissances, d’expériences et de produits
(graines, plants, greffes). Si on ne connaît pas les rituels de cette époque,
on imagine pourtant qu’il y en eut puisque l’un des registres fait mention de
« signes, mots et attouchements » ! On sait d’après ces mêmes
registres que l’ordre comptait aussi de nombreux membres « acceptés »
y compris des personnalité de hauts-rangs. Les relations entre les
Francs-jardiniers et la Maçonnerie sont l’un des grands enjeux de cette
recherche. Il put y en avoir dès l’origine car nous sommes en Ecosse et il
existe bien sûr une Maçonnerie acceptée au XVII° siècle. Mais les ressemblances
peuvent aussi découler du fait que Maçons comme Francs-jardiniers sont tous
deux le produit d’une forme de sociabilité propre à la société écossaise de ce
temps. Cette recherche passionnante pose beaucoup de questions et doit
maintenant être intégrée à toute étude sur les origines de la
Francs-maçonnerie. Précisons qu’elle est conduite selon les méthodes de la
rigueur historique dont l’« école authentique » anglaise s’est faite
une spécialité.
Périodiques:
Cahiers
de la Grande Loge Provinciale d’Occitanie N°26, février 2000, (Cercle
Villard de Honnecourt, Province d’Occitanie, 32-34, rue Gabriel Péri – 31000
Toulouse).
La couverture
de la revue arbore une curieuse et intéressante statue de Joachim Murat
« à l’ordre », on y découvrira : L’Espace maçonnique par Michel Balmont ; Les rois David et Salomon dans l’art magico-religieux éthopien par
Alexandra Charbonnier ; Un armorial
initiatique par Ariel et Luc-Olivier d’Algange ; Edouard Young, poète et Franc-maçon par Jean-Pierre Lassalle ;
La tradition des Fidèles d’Amourpar
Luc-Olivier d’Algange ; Le
Réenchantement du Monde par Michel Meley ; Silence sur l’essentiel par Pacôme Thiellement.
Renaissance
Traditionnelle N°120, octobre 1999, 70 F le numéro simple (BP 161,
92113 Clichy cedex).
Ce numéro propose différentes
contributions autour du thème de la légende templière dans la Maçonnerie du
XVIII° siècle.Pierre Mollier présente une
première approche de l’histoire du rituel de Grand Inspecteur Grand Elu ou
Chevalier Kadosh en introduction à la publication en face-à-face des textes du
grade des manuscrits Saint-Domingue-1764 et Francken. Tom Bergroth analyse Le rêve chevaleresque secret de la
Franc-Maçonnerie en Suède. On quitte là la légende et le symbolisme puisque
les frères suédois organisèrent… de véritables tournois en full-régalia des grades templiers ! La revue publie ensuite en
fac-simileune partie du livre
classique de Pierre Dupuy sur l’Ordre du Temple et le chapitre de l’Histoire des Ordres du Père Helyot sur
les Templiers. Ce sont, à n’en pas douter, une des sources des maçons du XVIII°
siècle qui fixèrent les rituels. Une étude d’Eric Humbertclaude sur
l’utilisation du livre de Dupuy par Starck dans les rituels de son système de
hauts-grades conclut ce numéro.
Notre prochaine séance aura lieu le
Jeudi 15 juin 2000 à 18 h 15 au Temple Lafayette
( Hôtel du Grand Orient de France, 16, rue Cadet 75009 Paris ) :
Pierre
Mollier nous présentera
Une source de l’héraldique
maçonnique :
Sceaux et armoiries du
métier de maçon (XIVème – XVIIème siècle)
|
La Lettre de l'IDERM
Institut d'Études et de
Recherches Maçonniques
– 16, rue Cadet, 75009 Paris, France –
Tel. : [33] (0)1 45 23 20 92 Fax. : [33] (0)1 42 47 12 87
ISSN 1271-1683 octobre
2000 – N°2000-7
Ouvrages:
· Les premiers
francs-maçons : les loges écossaises originelles et leurs membres, par David Stevenson,
traduction de Patrick Sautrot,
Editions Ivoire-Clair (254, rue de Noisy, 93170 Bagnolet), 255 p. , 95 F.
Ce livre permet de combler
une lacune historique importante en présentant l’étude individuelle de ces
loges d’Ecosse dont certaines sont très connues de nom, entre autres, les loges
d’Édimbourg (Mary’s Chapel), de Canongate Kilwinning, de Dumfries, de Scone,
d’Aberdeen, etc… Ce deuxième ouvrage complète et approfondit la thèse de l’auteur
traduite en français : « Les origines de la franc-maçonnerie, le
Siècle écossais 1590-1710 » et rectifie quelques inexactitudes. Ce travail
remarquable développe l’étude systématique de vingt cinq loges d’Ecosse, issues
des statuts Schaw de 1598 et 1599, grâce à un dépouillement minutieux des
archives.On prend connaissance de leur composition, de leurs activités, ainsi
que des relations qu’elles entretenaient tant entre elles qu’avec les guildes
de métier.
Quatre nouveaux volumes de
« l’Encyclopédie Maçonnique », la collection dirigée par Georges
Lerbet, viennent de paraître aux Éditions Maçonniques de France, dont :
· La Franc-maçonnerie en
Afrique
par Georges Odo, Éditions Maçonniques de France, Collection Encyclopédie
Maçonnique, 2000, 127 p. , 48 F.
De l’Afrique du Nord à l’Afrique sub-saharienne,
Georges Odo, un spécialiste de la question africaine dresse une fresque de plus
de deux siècles d’histoire de la franc-maçonnerie francophone en Afrique,
apportant sur le sujet une précieuse contribution géopolitique, vue sous
l’angle maçonnique.
· Les initiations et
l’initiation maçonnique par Irène Mainguy, Éditions Maçonniques de France, Collection
Encyclopédie Maçonnique, 2000, 127 p., 48 F.
Exposant les aspects contradictoires d’un sujet
aussi vaste que complexe, sous forme de synthèse documentaire, Irène Mainguy,
démontre la vocation universelle de l’initiation en tant que rite de passage
tout au long de l’histoire humaine et la permanence de ses grandes qualités de
sociabilisation, toujours actuelles à l’aube du XXI° siècle.
· Le Grand Orient de France au
XIX° siècle (1794–1865) par André Combes, Éditions Maçonniques de France,
Collection Encyclopédie Maçonnique, 2000, 127 p. , 48 F.
A sa manière habituelle, claire et synthétique,
André Combes dresse un état des lieux de la franc-maçonnerie du Directoire à la
Grande Maîtrise du Maréchal Magnan, en examinant au passage les périodes
intermédiaires importantes : la maçonnerie sous le Premier Empire, la
Monarchie libérale, de la Monarchie bourgeoise à Lucien Murat.
· Les Grades de Sagesse du
Rite Français : histoire, naissance et renaissance par R. Dachez,
L. Marcos, P. Mollier, C. Porset, Editions « A
l’Orient », septembre 2000, 207 p. , 140 F.
On trouvera là l’historique des hauts grades du Rite
Français, dressé pour la première fois, depuis leur naissance en 1784, où un
Grand Chapitre décida de codifier les grades en cinq ordres dont un cinquième
administratif. Leur pratique a totalement cessé d’exister vers le milieu du
XIX° siècle, mais ils furent réactualisés dans les années 80.
· Protestantisme et franc-maçonnerie : de
la tolérance religieuse à la religion de la tolérance ? Acte du colloque
des 25 et 26 avril 1998 à l’occasion du 400° anniversaire de l’Edit de Nantes, Editions Maçonnique de France, 208p. , 140 F.
La première
partie des contributions porte sur les origines avec :
Le Protestantisme aux origines de la franc-maçonnerie : où, quand et
comment ? par Roger Dachez ; Les
spéculations sur Le Temple de Salomon dans le(s) protestantisme(s)
en Grande-Bretagne au XVII° siècle : Milton , Bunyan et Samuel Lee par Christophe Tournu. La deuxième partie traîte des
Lumières avec : Protestantisme et appartenance maçonnique au XVIII°
siècle : la R\L\ La Force
à l’orient d’Orthez par Thierry Issartel ; Entre
cosmopolitisme maçonnique et oeucuménisme chrétien : francs-maçons
catholiques et protestants au XVIII° siècle par Pierre-Yves Beaurepaire ;
Protestantisme et franc-maçonnerie sous le Premier Empire par Yves Hivert-Messeca ; La
Compagnie des Pasteurs en loge : le mystère de la R \L\ L’Union des Cœurs à
l’Orient de Genève (1810-1830 ) par Gino Sandri ; Protestants
et Francs-maçons au temps de la transition révolutionnaire (1750-1830) :
l’exemple normand par Eric Saunier. La troisième partie
porte sur la République et la laïcité avec L’enseignement de Michel
Nicolas, vénérable de la R\L\ La Parfaite Union à l’O\ de Montauban et professeur de théologie par Frank Strorne ; une dynastie protestante,
maçonnique et républicaine : les Pelletan par
Paul Baquiast ; Franc- Maçonnerie, protestantisme et modernité par Claude-Jean Lenoir.
Périodiques:
· Chroniques d’Histoire
Maçonnique Lorraine, n°10, mai 2000, ILDERM –Institut Lorrain d’Etudes et de
Recherches Maçonniques (40 F le numéro, 120 F l’abonnement annuel ou
160 F l’adhésion à l’association, correspondance à : Cercle d’Etudes
Philosophiques – ILDERM, 15 rue Drouin, 54000 Nancy)
Initiations,
initiatives Prosper Guerrier de Dumast dans les « mines de l’Orient » par Claude Rétat, les « lycées de filles » par
Jean-Claude Couturier.
· Chroniques d’Histoire
Maçonnique Varoise, N°2, juin 2000, Institut d’Etudes et de Recherches Méditerranéen
(40 F le numéro, correspondance à : I.D.E.R.M.-Var 10, Impasse carnot –
83340 Le Luc )
Une cérémonie
funèbre maçonnique à Toulon au XIX e siècle (présentation par J.P.Zimmer), avec la
transcription du tracé de l’époque.
· Renaissance Traditionnelle
N°121,
janvier 2000, 70 F le numéro simple (BP 161, 92113 Clichy cedex).
Ce numéro propose différentes contributions dont le Rite Irlandais par Philip
Crossle ; la mort du fils de
Martinès de Pasqually par Thierry Boudignon, James Steuart, précurseur méconnu de l’Ecossisme en France par André Kervella, les riches heures des Génovéfains par Stéphane Ceccaldi.
Notre prochaine séance aura lieu le
Jeudi 19 octobre 2000 à 18 h
15
au Temple Lafayette ( Hôtel du Grand Orient de France,
16, rue Cadet 75009 Paris ) :
Pierre Gauchet
nous présentera
Rudyard Kipling, franc-maçon
|
La Lettre de l'IDERM
Institut d'Études et de
Recherches Maçonniques
– 16, rue Cadet, 75009 Paris, France –
Tel. : [33] (0)1 45 23 20 92 Fax.
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ISSN 1271-1683 Novembre
2000 N°2000-8
Etudes:
• Pénitents, Francs-Maçons et Montagnards dans la société arlésienne
1802-1852, Les Amis du Vieil Arles
(BP 30, 13633 Arles cedex), n° spécial 107-108, par Max Daniel, 2000, 120 p.
Cette monographie reprend –
à partir du cas d’Arles – la problématique du lien entre les sociabilités
traditionnelles et les loges du XVIII° siècle. Elle fournit notamment un état
nominatif des franc-maçons arlésiens de 1750 à 1815.
• La Franc-maçonnerie à
Compiègne autour de la Loge « le Mont Ganelon » Publication de l’IDERM
Septentrion, 95 p.
Ce travail intéressant
présente l’historique d’une loge de la région Nord/Pas de Calais/Picardie qui a
pour particularité d’avoir été une loge de la Grande Loge de France jusqu’à la
fin du siècle dernier avant de s’incorporer au sein du Grand Orient de France
dès 1904.
Ouvrages:
· Anthologie de l’humanisme
laïque de Jules Michelet à Léon Blum par Pierre Pierrard,
Editions Albin Michel, 2000, 295 p. , 120
F.
Vingt six
auteurs – écrivains, philosophes, hommes politiques, femmes engagées,
francs-maçons, tous animés par leur foi dans l’homme, le progrès, la science,
l’esprit républicain et la paix sont ici présentés, puis longuement cités.
Toujours replacés dans un cadre historique précis, ces textes invitent à
découvrir les grandes étapes de la constitution en France, sous les Deuxième et
Troisième Républiques, d’un nouvel idéal, celui de l’humanisme laïque. L’auteur
retrace les itinéraires entre autres de Pierre-Joseph Proudhon, de Louise
Michel, Jules Ferry, etc…
· Histoire des franc-maçons
en France 1725-1815 (vol. 1) et de 1815 à nos jours (vol.2) par un collectif sous la
direction de Daniel Ligou, Éditions Privat, octobre 2000, vol. I, 255 p., 95F, Vol.II, 253 p., 95 F.
Evoquer la maçonnerie induit
souvent un certain nombres de mythes. Parmi eux, celui de la conspiration politique
est sans doute le plus répandu. Retracer l’histoire des francs-maçons en France
c’est avant tout, opposer la réalité des faits aux légendes. Au travers de ces
deux volumes on peut suivre l’itinéraire mouvementé de la maçonnerie française
depuis près de trois siècles.
· L’initiation des femmes par Françoise Jupeau
Réquillard, Éditionsdu Rocher, 2000, 317p. , 139 F.
Cette étude dévoile les
raisons de la création des loges d’adoption au XVIII° siècle et dépeint leurs
particularités. On découvre ici pourquoi au XIX° siècle, malgrè les réactions
passionnées qu’elle suscite, la présence des femmes dans les loges perdure sous
diverses formes. Prenant une ampleur considérable, elle aboutit à la création
des loges mixtes et à l’engagement d’une minorité de franc-maçons dans les
luttes féministes.
· Judaïsme et
franc-maçonnerie, histoire d’une fraternité par Luc Nefontaine et
Jean-Philippe Schreiber, Editions Albin Michel, septembre 2000, 288 p., 120 F.
Fondée dans la première
moitié du XVIII° siècle par des chrétiens, notamment par des pasteurs,
l’admission des premiers «initiés » juifs dans les loges ne fut pas
sans difficultés. Les auteurs retracent l’histoire de cette fraternité qui se
tisse autour des combats de la laïcité, de la citoyenneté et de l’antiracisme.
L’affaire Dreyfus est le moment où se cristallise le mythe du «complot
judéo-maçonnique ». La dernière partie de l’ouvrage est consacrée au monde
contemporain avec notamment l’étude de la maçonnerie en Israël.
· La Franc-maçonnerie
templière et ses grades allégoriques (du XVIII° siècle à nos jours) par Pierre Girard-Augry, Opéra Editions, 223 p., 120 F.
L’auteur poursuit ici la publication des textes de
références – rituels et statuts – de la Stricte Observance Templière.
Ce volume est particulièrement consacré aux grades qui précèdent les rituels
proprement templiers : trois grades bleus, le Chevalier de l’Épée ou de
l’Orient et le Chevalier de l’Aigle Souverain de Rose-croix dans la version de
la S.O.T. . Si l’on peut se féliciter de la publication de documents
importants et rares comme ceux provennant de la bibliothèque de la Grande Loge
du Danemark, on peut néanmoins regretter la faiblesse de l’apparat critique et
le coté daté des sources du commentaire (essentiellement Le Forestier).
· Fragments d’histoire du
Compagnonnage, cycle de conférences 1999, Musée du Compagnonnage
(Cloître Saint Julien, 8 rue Nationale 37000 Tours), mai 2000, 107 p., 90 F.
Ce recueil de conférences
présente des biographies qui permettent d’évoquer la personnalité des acteurs
de l’histoire compagnonnique en même temps que leur environnement. , vie et œuvre de Jean- François Piron, dit « Vendôme la Clef
des Cœurs » , Compagnon blancher-chamoiseur du devoir, ami de
Perdiguier ; la Mère-Jacob, vénérée des compagnons
boulangers ; le roman Ferragus, chef des Dévorants marque la
première entrée du compagnonnage dans la littérature française et l’amorce d’autres œuvres du XIX° siècle mettant en
scène les Compagnons du Tour de France : celles de Frédéric Soulié, George
Sand, Eugène Sue, Gérard de Nerval Frédéric Mistral, Jules Vallès et Eugène Le
Roy. L’évocation de la personnalité et de l’œuvre de Pierre Petit, Compagnon vitrier des Devoirs
Unis, clôt ce cycle de conférences.
Périodiques:
· Cahiers de la Commission
d’Histoire, Fédération française du Droit Humain, n°3, Juillet 2000.
Mot du Président du Conseil National, Editorial par Andrée Prat ; La présence du Droit Humain en Charente
Maritime : Yvonne Loiseau, Vénérable Maître de la Respectable Loge
« L’Egalité n°711» par Bernard Dat ; Noir et blanc… l’affaire Schweblen par Colette Loubatière ; Madeleine Steen 1884-1975 par Josette
Decoen ; Deux pionnières du Droit
Humain dans l’Ouest : Marie et Mélanie
Rolland par Ludovic Marcos ; Marc Rucart 1893-1964, un engagement
républicain, par Andrée Prat ;
Le Droit Humain dans la Résistance travail commun de la commission ; Buchenwald, Matricule 76888 par Pierre
Bourrelier ; Rencontres maçonniques,
par Janette Fernandez, Ouvrages récents
sur la franc-maçonnerie, Courrier des lecteurs.
Notre prochaine séance aura lieu le
Jeudi 16 novembre 2000 à 18
h 15
au Temple Lafayette Hôtel du Grand Orient de France,
16, rue Cadet 75009 Paris :
Denis Lefebvre nous
pésentera
Socialisme et franc-maçonnerie 1880- 1920
|
La Lettre de l'IDERM
Institut d'Études et de
Recherches Maçonniques
– 16, rue Cadet, 75009 Paris, France –
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ISSN 1271-1683 Décembre
2000 N°2000-9
Ouvrages:
· Traditions et
Franc-Maçonnerie à l’Aube du Troisième millénaire, Actes du Colloque du 30
janvier 2000 organisé par le cercle Lecture et Connaissance (B.P. 305
– 13493 Marseille cedex 04), 2000, 158
p. .
Les colonnes de Cordoue ou à
chacun sa vérité par Paul Rusterucci ; Les Traditions, la femme et la
Franc-maçonnerie féminine par Gilberte Colaneri ; Traditions
chevaleresques iraniennes et Franc-maçonnerie par Parviz Abolgassemi ;
Tradition – Méditerranée – Universalismepar
Jean-Robert Ragache ; Tradition des Lumières ou le soleil de la lumière
naturelle par Michel Barat ; Une société initiatique est-elle
rattachée à une Tradition par Bruno Etienne ; Traditions et
questions à l’Humanisme par Claude Ber ; Essai de synthèse du
Colloque par Claude Saliceti.
· Journal de Gueydan de
Rousselle 1940-1944, un agent de la Bibliothèque Nationale et de la Gestapo, textes réunis et présentés
par Lucien Sabah, préface de Jacques Valette, Editions Klincksieck, 2000,
435 p . .
Le journal tenu par Geydan
de Rousselle entre juillet 1936 et avril 1944 a été retrouvé par la police à la
Libération. Lucien Sabah procure ici une édition scientifique de ce document
important pour l’histoire de l’extrême-droite et de l’antimaçonnisme. Dans une
première partie il présente le contexte historique et le personnage de Gueydan
de Rousselle. La seconde partie donne l’intégralité du texte même du journal
assorti de nombreuses et très intéressantes notes. Dans une troisième partie,
Lucien Sabah propose différents documents annexes et de très utiles notices
biographiques des animateurs des services antimaçonniques de Vichy. Un livre
capital pour tout ceux qui s’intéressent à l’antimaçonnisme des années 30 et de
Vichy.
Périodiques:
· Renaissance Traditionnelle, n°122, Avril 2000,
(R.T. , B.P. 161 – 92113 Clichy Cedex).
Iconographie et Symbolique du blason des Compagnons Passants tailleurs
de Pierre par Jean-Michel Mathonière ; Les sept sceaux des Elus Coëns : Introduction, une école
de prière et de vertu par Serge Caillet ; La fixation du Régulateur du Maçon pour les grades symboliques
(1773–1785) (1ére partie) par Pierre
Mollier ; Les Maîtres
de Loges parisiens au XVIIIe siècle : éléments de biographie,
Lacorne Maître de la Loge « La Trinité » (1ére partie)
par Thierry Boudignon ; Les débuts du Rite
Ecossais Ancien Accepté en France, (1ére partie) – Un document
exceptionnel : Le premier Livre d’Architecture du Suprême Conseil
(1804–1812) par Pierre Mollier et Jacques Léchelle
· Cahiers de la Grande Loge
Provinciale d’Occitanie, n°27, Novembre 2000, (GLNF cercle
Villard de Honnecourt, Province d’Occitanie, 32-34 rue Gabriel Péri
– 31000 Toulouse).
Un document exceptionnel par Jean-Pierre
Lassalle, il s’agit d’une noix de coco gravée maçonnique datée de 1757 et
dédiée au « BAF Sauveur Balanque […de]
la RL La Concorde Or. Des Cayes Fonds de l’Isle à Vache Côte de Saint-Domingue ».
On y découvre un beau symbole du grade de Chevalier du Soleil (aujourd’hui 28e
du R.E.A.A.). Le frère Balanque était en effet membre du Conseil créé par
Etienne Morin dans cet orient, en 1757 justement (voir Sharp Doc. n°56). La Concorde en Martinique sous la Restauration
par La Direction (tableau de la Loge en 1820 avec une courte introduction). De la procession liturgique du Grand Œuvre
par Luc-Olivier d’Algange ; Le Rite Emulation et la Loge
des Grands Intendants par Jacques Pradère ; A la recherche des sources des agapes maçonniques
par Jean-Marie Belloc et Jean-Luc Lehoq ; Sic transit
gloria mundi par Herland Barrières ; Mise au point sur Swift par Georges
Lamoine ; Brève rencontre entre Oscar
Vladislas Milosz et Katherine Mansfield par Alexandra
Charbonnier ; Léonard Cohen :
chansons et spiritualité par Jacques Miquel. Nombreuses notes de
lecture.
· Bulletin de la Société Martinès
de Pasqually, n°10, 2000, (siège à la librairie « Au vieux grimoire »
46, rue des Bahutiers 33000 Bordeaux).
Les Elus coëns transcription de l’entretien de Robert
Amadou avec Michel Cazenave diffusé sur France-Culture ; Martinès de Pasqually à Bordeaux, année 1768
par Michelle Nahon et Maurice Friot ; Archives de
Moscou : « Question proposées au F\ Power pour
parvenir au 1er point de l’an[neau] lum[ineux] ;
Note sur le document Power
par Jean-Pierre Lassalle ; Notes de lecture
par Michelle Nahon.
· L’Esprit des Choses, n°25-26, Volume 9, année 2000,
(CIREM, B.P. 8 – 58130 Guérigny).
Dossier Robert Ambelain : Adieu sans cérémonie
par Robert Amadou ; Robert Ambelain Franc-maçon
par Bertrand de Maillard ; Robert Ambelain historien
par Yves-Fred Boisset ; Documents et Archives :
Rite Swedenborgien, rituel du 1er grade
par Teder (1ère partie) ; Le fonds
Saint-Yves d’Alveydre à la Sorbonne par Catherine
Amadou ; Théodoxie universelle de
Fabre d’Olivet par Robert Amadou ; Nouvelle pensée sur l’écriture sainte par
Saint-Martin ; Le livre vert des Elus
Coëns – le manuscrit d’Alger ; Martinisme : L’enfance et
l’éducation de Louis-Claude de Saint-Martin par Jean-Louis
Ricard ; Histoire des Ordres
Martinistes : Liste des adhérents de l’Ordre Martiniste par Robert Amadou.
La Chronique Saint-Martinienne de Robert Amadou :
Un manuscrit oublié réputé Coën ;
Saint-Martin poète ; Sur son premier maître ; Iconographie de Louis-Claude de Saint-Martin ;
Dossier « d’Hauterive » ;
Le crocodile ou la guerre du bien et du mal.
· Arcana, Revue du Rite Ancien et
Primitif de Memphis-Misraïm du Grand Orient de France, n°2, 1er semestre 2000 (E.A.C. – M.B. Thamié, L’onirie, Les
Landes, F-24250 La Roque-Gageac).
Les Annales de l’Initiation
Egyptienne :
De la Maçonnerie symbolique à la République Universelle : le rapport du
préfet de police au ministre de l’intérieur pour la dissolution du Rite de
Misraïm en 1822par Pierre Mollier ; Discours sur
l’ésotérisme maçonnique par J.E. Marconis de Nègre ; Crata
Repoa (1ère partie) ; Perspectives symboliques :
Philosophie du Rite Egyptienpar Jean-Louis de Biasi ; Les
« décors » égyptiens, rôle et présence par Eric Ronteix : La
vie du Rite : Situation de la Franc-Maçonnerie égyptienne en France
par Ludovic Marcos ; Tribune Libre : Notre Frère Robert
Ambelain par Julienne Bleier.
Notre prochaine séance aura lieu le
Jeudi 21 décembre 2000 à 18
h 15
au Temple Lafayette, Hôtel du Grand Orient de France,
16, rue Cadet 75009 Paris :
Joseph Badila nous pésentera :
Histoire des Francs-maçons dans les colonies de l’ancienne
Afrique Equatoriale Française
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Maçonniques,
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