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Lettre de l'IDERM année 2006
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Février 2006
N°2006-1 OUVRAGES:
. La Tranquillité de Caux, le chansonnier et le tour de France
(1837-1842) de Jean-Jacques Laurès dit « La Tranquillité de Caux»
Compagnon Passant tailleur de pierre. Documents présentés par Jean-Michel
Mathonière, Éditions La Nef de Salomon!, collection les carnets de
Dédale, 64 pp" 18E.
Plus encore que l'histoire rnaçonnlque, l'histoire
des Compagnonnages souffre de la force des légendes et des préjugés, fussent-ils
pleins de bonnes intentions. Aussi, une meilleure connaissance de ces
singulières fraternités initiatiques de métier suppose-t-elle un véritable
travail historiographique. La première étape en est la mise à jour de sources
documentaires et leur analyse critique. C'est à ce passionnant chantier que se
consacre Jean-Michel Mathonière qui nous propose là un ouvrage de référence, En
effet, grâce à cet ensemble d'archives exceptionnel - notes de voyage, comptes,
chansons- l'auteur reconstitue avec beaucoup de détails révélateurs ce qu'était
le « Tour de France» d'un compagnon dans la première moitié du xrxe siècle. Les
«documents comptables» procurent des informations sur son mode de vie, les
bagages qu'il prépare avant de prendre la route, les rythmes de travail... Les
chansons donnent l'ambiance et 1'« univers mental» du jeune compagnon. Les
pièces les plus impressionnantes sont bien sûr celles relatives à
l'apprentissage de « l'Art du Trait» auquel l' initie « le sieur Albin dit la
vertu, Compagnon passant Maître maçon à Saintes. « La Tranquillité de Caux »,
Jean-Jacques Laurès (1815-1883), a bien illustré la devise des Compagnons
Passant tailleur de pierre, « Travail et Honneur ».
. Les Receveurs Généraux des Finances Dictionnaire biographique des
500 fonctionnaires banquiers par Pierre-François Pinaud, 384 pp.,
Éditions du Trésor, 35
Le prestige d'un grand corps d'État dépend en partie
de l'histoire personnelle de ses membres. Placés à la tête de la hiérarchie
financière des départements, les receveurs généraux des finances, de 1795 à
1865, étaient investis d'un pouvoir qui les a souvent fait prendre pour des «
préfets financiers ». Successeurs des Fermiers Généraux de l'Ancien Régime et
prédécesseurs immédiats des actuels Trésoriers-payeurs généraux, ils sont à la
fois les comptables supérieurs du Trésor chargés de centraliser les deniers
publics dans chaque département, mais aussi de véritables banquiers. Ils
avancent à l'État une partie des recettes fiscales. Ils investissent et, par
leur-"crédit" orientent m'investissement des notables de leur départemet. Ils
ont donc joué un rôle actif dans le développement de la France moderne. Plus de
500 notices biographiques signalent notamment leur appartenance maçonnique
lorsqu'il y a lieu.
. A l'Orient de la Brie, Histoire de la franc-maçonnerie dans la
Brie historique, -Seine-et- Marne, Val de Marne et Aisne occidentale
par Alain Vivien, 80 p., 12 .
Alain Vivien propose ici avec maestria une
monographie régionale sur la Brie. Dans cette région des nombreuses loges
militaires apparaissent dès la deuxième moitié du xviii siècle. Les régiments se
déplaçant de cantonnement en cantonnement, il est difficile de retrouver des
documents d'archives les concernant. Cependant des loges bien implantées
localement apparaissent. Elles sont parfois en liaison avec les loges
militaires. Après être tombées en sommeil lors de la Révolution, elles
réapparaissent sous le Directoire, le Consulat et surtout l'Empire, protégées
sinon animées par les fortes personnalités de Joseph Fouché et de Maurice
Gaillard, l'un de ses plus fidèles lieutenants. Après la Restauration, les loges
traversent des temps difficiles marqués par une suspicion politique. La
monarchie de Juillet et la seconde République verront refleurir la
franc-maçonnerie, qui pourtant sera bientôt bridée puis interdite après le coup
d'État du 2 décembre 1851. Enfin la franc-maçonnerie relèvera la tête à la fin
du Second Empire et imprègnera durablement les institutions et la société de la
Troisième République avant de subir une violente répression sous le régime de
Vichy.
.1791 La dernière année de
Mozart par H.C. Robbins Landon, Ed. Fayard, 2005,320 pp.
A l'âge de trente cinq ans, Mozart est à l'apogée de son art. A la veille
de sa mort, il écrivit plusieurs de ses chefs d'œuvre les plus connus, et ce, en
un temps record: La Clémence de Titus, la Flûte enchantée, le Requiem.
Bien des questions demeurent sans réponse au sujet de la mort si soudaine de
Mozart. Celle-cisuscita aussitôt toutes sortes d'hypothèses quant à sa cause
véritable.
Très vite, des rumeurs d'empoisonnement commencèrent à circuler.
Une question et non des moindres se posait quant à l'implication effective de
Salieri dans cette fin macabre. En effet, celui-ci jaloux, l'avait-il
empoisonné? Pourquoi, alors que Mo~art avait connu le succès, la dernière année
de sa vie a-t-elle été empreinte de tant de misère? Pourquoi un si grand abandon
au point que sa sépulture même fut la fosse commune? Quel fut le rôle exact de
sa femme Constanze ? Qui était ce visiteur mystérieux qui lui commanda un
Requiem quelques semaines avant sa mort (commande qui resta inachevée) ? Et ses
frères francs-maçons ~raient-ils eu de tels griefs contre lui au point de
totalement l'abandonner?
C'est à toutes ces questions que l'auteur s'efforce
de répondre en examinant objectivement tous les indices qui permettent de mieux
comprendre tant la vie quotidienne du compositeur dans la Vienne impériale que
les facteurs supposés de sa fin tragique.
PERIODIQUES:
. La
Chaîne d'Union n°35 - Janvier 2006, Éditions Maçonniques de France,
revue trimestrielle, 120 pp. 10 euros.
Ce nouveau numéro présente
un éditorial d'actualité Une Lumière nommée Mozart par Corentin
Gourmelin; un entretien avec Michel Maffesoli traitant de Richesse et
Universalité de la démarche initiatique suivi d'un dossier spécial consacré
à la Symbolique des outils et recherche de la perfection. Faut-il être manuel
pour être franc-maçon? par Irène Mainguy ; Pour échanger un vieil homme
contre un homme neuf par Gibet; Les outils du compagnonnage aussi avaient
un sens par Jean-François Blondel; Petit traité d'héraldique maçonnique
par Pierre Mollier. A la suite du dossier, la revue propose: Il y a 250
ans naissait Mozart, l'Enchanteur. Une lecture philosophique de la flûte
enchantée par Nicole Desgranges; Il y a 20 ans, mourait Francis Viaud, le
reconstructeur par Denis Lefebvre; Francis Viaud : un héritage
inégalement réparti un entretien avec Alain de Keghel, Souverain Grand
Commandeur du S.C. du RE.A.A. du G.O.D.F.; Après 1905, 1906. La Franc-
maçonnerie et la querelle des inventaires par François Cavaignac; Ici
tout est mémoire, ou ça devrait l'être par Georges Lerbet; Nous avons
laissé nos métaux à la porte du temple par Alexis Nouvellon; Poésie:
Pierre Piovesan ou l'optimisme raisonnable par Jean-Luc Maxence; Notes
de lecture par Irène Mainguy et Claude Saliceti.
Notre prochaine séance
aura lieu le Jeudi 16 février 2006 à 18
h 15 au
Temple Lafayette Hôtel du Grand Orient de France, 16, rue Cadet 75009
Paris:
Didier Le Masson nous présentera:
La franc-maçonnerie et le
national socialisme
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Mars 2006
N°2006-2
OUVRAGES:
, Le Dictionnaire des
outils par Daniel Boucard, Éd. Jean-Cyrille Godefroy, 2006, 800
illustrations, 740 p., 65 .
Ce magnifique dictionnaire
propose la plus importante somme d'informations jamais rassemblées sur les outils en France. Daniel Boucard
est déjà l'auteur de trois livres passionnants qui traitent des outils de
métiers, des outils taillants et des haches. Autant dire qu'il se distingue
vraiment comme un spécialiste du sujet. Il propose ici un dictionnaire des
outils anciens et des instruments utilisés dans la plupart des métiers, le tout
agrémenté de citations d'auteurs, de croquis, de dessins et d'illustrations
anciennes d'outils en situation d'emploi, s'étalant sur une dizaine de siècles.
On découvre ainsi avec intérêt qu'un outil peut avoir ou avoir eu plusieurs
noms, comme par exemple le niveau maçonnique, appelé aussi la« libellule ».
Malgré la multiplicité des noms et surnoms pour un même outil, l'auteur constate
que l'on connaît en France une remarquable homogénéité en la matière par rapport
aux autres pays européens. Daniel Boucard, dans cette œuvre tout aussi
monumentale que remarquable, si judicieusement et abondamment illustrée,
s'efforce de nous faire prendre conscience de la valeur intrinsèque de ces
outils, pour que leur utilité ne sombre pas dans l'oubli. Négliger leur fonction
serait pour eux comme une seconde mort, alors que de génération en génération
les outils ont aidé les hommes dans leur évolution et font partie du patrimoine
de 1 'humanité créatrice.
The origins of
Freemasonry, facts & fictions par Margaret C. Jacob, University of
Pennsylvania Press, Philadelphia, 2006, 168 p., $ 16,7.
Venue à l'histoire de
la Franc-maçonnerie par celle du XVIIIe siècle, on sait combien les travaux de
Margaret Jacob ont renouvelé les études maçonniques depuis une quinzaine
d'années. Dans ce nouveau livre, elle nous propose une synthèse de ses
recherches sur quelques questions clefs comme le problème des origines; le
rapport des loges à l'espace public et au politique; la Franc-maçonnerie et les
femmes. A son habitude, l'auteur s'appuie d'abord sur une excellente
connaissance des fonds d'archives d'où elle tire de véritables cas d'école.
Outre le magnifique fonds conservé au Grand Orient des Pays-Bas qu'elle
travaille depuis des années, elle nous propose aussi des documents issus des
fameuses « Archives Russes.» restituées au Grand Orient de France en 2000
(où l'on découvre notamment la plus ancienne attestation de l'existence d'une
loge féminine: 1745). Dans ces diverses problématiques, elle analyse le rôle de
la Maçonnerie dans les «Lumières ». Le modèle qu'elle présente semble assez
différent de celui habituellement reçu par l'historiographie française, hostile
ou favorable, mais plus nuancé, plus stimulant il est aussi plus
convainquant.
.
Le Rite Écossais
Ancien Accepté: mise en perspective historique deux siècles après:
Colloque International, placé sous l'égide de l'Aréopage «Sources », Paris
31août 2004,358 p. , 10 Eu.
A commander à AMHG, 16 Rue Cadet, 75009 Paris
(chèque à l'ordre d'AMHG).
A la suite de nombreux autres colloques
commémorant le bicentennaire du Rite Écossais Ancien et Accepté, ce colloque du
31 août qui eut lieu à Paris avait pour thème l'universalisme avec les
contributions interobédientielles de plusieurs intervenants: De l'ordre du Royal
Secret en Amérique avant 1801 de Brent Morris; Nouveaux regards sur l'origine
des Hauts Grades par Roger Dachez; Le Rite Écossais Ancien et Accepté,
conservatoire de la tradition occidentale par Jean-Pierre Lassale ; Réflexion
sur la spiritualité dans le RÉAA par Andrée Prat ; L'énigme des constitutions
secrètes par Pierre Noël; Les routes du RÉAA par Yves Hivert-messeca; Au cœur de
l'Art Royal.. le Rite Écossais Ancien et Accepté par Pierre Mollier ; Discours
de clôture par Alain de Keghel.
Rose Croix
Essays par John Mandelberg, Lewis Masonic, Hersham, 2005, 208
pp.
Si sa
création est assez tardive - 1845 - le Suprême Conseil d'Angleterre a
aujourd'hui une place éminente dans la Maçonnerie anglaise. L'auteur avait
déjà publié en 1995 une volumineuse histoire de l'institution (Ancient and A
ccep ted, 1164 pp. ), il propose aujourd'hui une série d'essais
complémentaires. La partie consacrée à ta formation du rite écossais présente
aux lecteurs anglais les acquis de la recherche des dix dernières années
notamment aux Etats-Unis et en France (Deux siècles de R.E.A.A. publié à Paris
en 2004 est plusieurs fois cité). L'aspect le plus
nouveau. réside dans l'étude des débats - et même des controverses - que connut le Suprême Conseil dans les
premières décennies de son existence. En effet, il était divisé entre un groupe
dont la figure de proue était le Docteur Crucefix voulant rester solidement
arrimé à ses fondateurs de la Juridiction Nord-américaine et attaché au
caractère chrétien du rite et un autre courant animé par le Frère Leeson quî
entretenait des relations étroites avec le Suprême Conseil du Grand Orient de
France et défendait une conception universaliste de l'écossisme. On sait que ce
sont les partisans de Crucefix qui l'emportèrent et que Leeson, bien que Grand
Commandeur pendant près de dix ans, disparaît de 1 'histoire. Conséquence de ces
vifs débats, l'auteur s'attache ensuite à montrer l'évolution du rituel de
Rose-Croix outre-Manche qui' présente des caractères très particuliers pour
lesquels il propose quelques pistes. Une dernière partie dessine l'histoire de
l'expansion «coloniale» et des relations internationales du Suprême Conseil
d'Angleterre.
PERIODIQUES
. Chroniques d'Histoire Maçonnique, no58, année 2005; 10
(Conform/Edimaf - 1O~ rue Edouard Vaillant,
92300 Levallois-Perret 01.49.68.83.06).
Avant-propos. Etudes Joannes Jacobus
Regis, eques e Legibus, Archichancelier de l'Empire et Grand- maître de l'Ordre
maçonnique en France par Pierre Mollier ; Dossier: La franc-maçonnerie et la
séparation des Églises et de l'État: La Franc-maçonnerie et la question
religieuse à l'aube du XX' siècle par André Combes; Une campagne de presse
antimaçonnique à Etampes entre 1889 et 1893 par François Cavaignac; Les
franc-maçons Rennais et la loi de séparation des églises et de l'état par Daniel
Kerjan; Figures: Regards sur la Franc-Maçonnerie à travers la Correspondance
Paul Valéry-André lebey par Micheline Hontebeyrie. De l'ordre monastique à
l'ordre maçonnique par Pierre Chevallier. Notes de lecture.
. Renaissance Traditionnelle, no141, janvier 2005,76 p.
(B.P.161- 92113 Clichy Cedex, 12 franco de port).
Avant-propos par Pierre
Mollier La franc-maçonnerie et le mystère de l'Acceptation 1630-1723 par
.Matthieu D.J.Scanlan; Les sept sceaux des Élus Coëns III-Les grades « coëns »
par Serge Caillet; Correspondance de FR. Saltzmann avec J.-B. Willermoz
1779-1819 par Robert Amadou; Notes de lecture par Pierre
Mollier.
Notre
prochaine séance aura lieu le Jeudi 16 Mars 2005 à 18 h 15 au Temple
Lafayette
Hôtel du Grand Orient de France, 16, rue Cadet 75009
Paris:
Georges Renauld nous présentera: Jean Baptiste Clément Poète et
chansonnier montmartrois, communard et franc-maçon
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La Lettrede l'IDERM
Institut d'Études et de
Recherches Maçonniques
– 16, rue Cadet, 75009 Paris, France –
Tel. : [33] (0)1 45 2375 06 Fax.
: [33] (0)1 42 47 12 87
ISSN 1271-1683 Avril 2006 N°2006-3
Ouvrages:
· La salle d’Orient par Henri
P. Plotas, Éd. Les Philanthropes (6, rue Bailly-78000 Versailles), 2006, 80 p.,
18 €.
Après le faste des loges « à l’orient de la
cour » au siècle des Lumières, Versailles a maintenu une activité
maçonnique soutenue tout au long du XIXe siècle. Ce petit ouvrage se
veut avant tout une chronique des lieux où travailla la loge « historique »
de l’Orient : « Les Amis Philanthropes et Discrets réunis ».
L’atelier, peut-être créé « clandestinement » au début de la Restauration est officiellement installé par le Grand Orient en
1827. Tout au long du XIXe siècle, il sera un des acteurs de la vie
sociale de la ville, accueillant aux courants progressistes, d’abord libéraux
puis républicains voir socialistes. Fidèle à son titre distinctif, la loge
organise en 1845 un bureau de bienfaisance qui soignera gratuitement plus de
800 malades en quelques années. Dans le dernier tiers du siècle, elle s’attache
à promouvoir l’enseignement, la laïcité et n’hésite pas à s’engager dans les
débats publics.
· Franc-maçonnerie et sociétés secrètes contre Napoléon,
naissance de la nation allemande
par Gérard Hertault et Abel Douay, Nouveau
Monde éditions/Fondation Napoléon, collection La Bibliothèque Napoléon, Paris, 2006, 464 p., 26 €.
Le titre étonne d’abord, tant pour l’historien la
Franc-maçonnerie est
associée à l’aventure impériale… Mais c’est ici de l’Allemagne qu’il s’agit.
Les loges semblent en effet avoir joué un rôle majeur dans le sursaut national
de la Prusse. Face à la déferlante française, les cadres intermédiaires du pays ne se
résolvent pas à l’inefficacité des institutions d’état – gouvernement,
armée, administration – paralysées par leurs structures gérontocratiques
et rigides. Les sociétés secrètes leurs apparaissent comme une solution pour
préparer la revanche sans affaiblir l’état par une contestation ouverte. Comme
souvent, c’est la Franc-maçonnerie qui servira de modèle à toute une palette de sociétés
secrètes politiques créées à partir de 1808 ; les Chasseurs noirs, les
Chevaliers de l’Arquebuse, l’Ordre de l’Union de la Vertu et bien sûr la fameuse Tugendbund (Ligue de la Vertu), les loges servent de modèle organisationnel, mais
elles sont aussi à l’initiative de la création de certaines, comme la Tugendbund, fondée par des Frères des trois loges maçonniques de
Königsberg. L’ouvrage est passionnant car il présente avec rigueur un cas avéré
– pour une fois ! – d’action politique souterraine orchestrée par des
sociétés secrètes aux premiers rangs desquelles la Franc-maçonnerie.
Périodiques:
· Masonica, revue du Groupe de
Recherche Alpina, n°19-2005 spécial anniversaire, 160 p. (G.R.A. - 3,
place Chauderon, CH-1003 Lausanne, Suisse, gra@freemasonry.ch)
Ce numéro marque le vingtième anniversaire du
Groupe de Recherche Alpina, au sommaire : Le mot du président par
Jean Bénédict ; Avant-propos par Michel Jaccard ; Le Groupe
de Recherche Maçonnique Alpina, vingt ans au service de la Maçonnerie par Jean Bénédict ; Quelle recherche
maçonnique ? par Michel Jaccard ; Un point de convergence pour
toutes les religions ? par Carl-A. Keller ; Du psychologisme
moderniste à la totalité traditionnelle par Jean-Pierre Schnetzler ; Réminiscence
et vertu dans le Ménon de Platon par Irène Mainguy ; L’Art de la
mémoire et le langage symbolique de la Franc-maçonnerie par Jean-Daniel Graf ; Une mystique
universelle ? par Hervé Krief ; En Soph-En Reichit par
Michel Warnery ; Schibboleth, la lettre schin ou le sens alchimique des
hébraïsmes maçonniques par Rémo Boggio ; La foi des religions et la
foi de chacun, un chemin vers la communion des spiritualités pour
l’accomplissement de l’humanité par Bernard Feillet.
· Cahiers de la commission de
l’Histoire–Fédération
Française du Droit Humain, n°13, mars 2006, 110 p. (49, Boulevard de
Port-Royal-75013 Paris).
Editorial par Andrée Prat ; Du 51 rue du Cardinal
Lemoine au 5 rue Jules Breton par Andrée Prat ; Clermont-Ferrand
une réalisation audacieuse et réussie par Jeanne Julinet ; Une
œuvre fraternelle : la maison de retraite des vieux Francs-maçons par
Bernard Dat ; Colonisation et colonialisme par Geneviève Lesage ;
Droit Humain et colonisationpar Josette Decoen ; Maçon dans le
cœur… Maçon dans sa vie : François de Tessan par Josette Decoen ;
Le Temple aux trois premiers degrés du R.E.A.Apar Colette
Loubatière ; Rencontres maçonniques ; Quelques publications.
· Péguy anti-maçon ? par Romain Vaissermann in : L’amitié Charles Péguy, n°112, 28e année,
octobre-décembre 2005 (chez Fr Gerbod, 12 rue Notre-Dame des Champs –
75006 Paris).
Après avoir rappelé la première recherche sur Péguy
et la Franc-maçonnerie (au colloque de Cerisy en 1971) et présenté son
auteur, Serge Hutin, Romain Vaissermann s’attache à identifier les
correspondants Maçons de Péguy… il en dénombre 64 sur les 1800 répertoriés dans
la correspondance. Suit une galerie de brefs portraits qui entre dans
l’épaisseur de la société française des années 1900 avec ses clivages, ses
espoirs et ses contradictions. Les jugements de Péguy sur diverses personnalités
maçonniques se révèlent contrastés. Sur ce sujet comme sur d’autres,
l’animateur des Cahiers de la Quinzaine reste inclassable.
· Les Cahiers Verts, Les Convents du Régime Ecossais Rectifié, numéro
Hors série, Editions du Simorgh (64ter
rue d’Antibes, 06400 Cannes et www.gpdg.org), 176 p. , 30 €.
Après quelques années d’interruption, le Grand
Prieuré des Gaules relance sa revue avec un numéro spécial particulièrement utile.
Cette livraison est consacrée aux textes fondateurs du Régime Ecossais Rectifié.
Ceux-ci consistent principalement dans les comptes rendus des débats et les
conclusions des deux grands événements qui ont fixé les bases du Régime :
le Convent des Gaules tenu à Lyon en 1778 et le Convent de Wilelhemsbad de
1782. Ces textes font du lecteur le témoin presque direct des échanges conduits
entre des Maçons érudits du XVIIIe siècle. Les grande questions : origines,
filiations, nature initiatique de l’Ordre y sont abordées avec une grande
richesse d’arguments. Pour chacun des textes, Jean-François Var propose une
introduction très informée.
· Renaissance Traditionnelle, n°142, Avril 2005, 92 p. (B.P.161 - 92113 Clichy Cedex,
12 € franco de port).
Avant-propos par P.M. ; Héraldique et Franc-maçonnerie : l’équerre et le compas entrelacés par Bernard Homery ; La loge jacobite de
Rome 1735-1737 par William James Hughan (traduction de Georges
Lamoine) ; La
curieuse note des « Three distinct knocks » ou les tribulations d’un
illustre cadavre par Gilbert
Cédot ; La
journée chrétienne des Elus Coëns par Jérôme
Rousse-Lacordaire ; Deux discours de
Claude-Antoine Thory par Jacques Tuchendler ; Note de lecture par Laurent Bastard.
Pour les derniers
retardataires…L’IDERM vous invite à renouveler votre adhésion 2006 (20 Euros=
cotisation + tous les mois La
Lettre de l’IDERM
chèque à l’ordre de « IDERM »)
Notre prochaine séance aura lieu le
Jeudi 20 Avril 2006 à 18 h
15
au Temple Lafayette
Hôtel du Grand Orient de France,
16, rue Cadet 75009 Paris :
Claude Derrien nous
présentera :
Jean-Baptiste
Godin (1817-1888), entrepreneur, militant coopérateur, fondateur du
familistère,
communard… et
Franc-maçon.
Attention
notre réunion de mai sera remplacée par la journée d’études du
Samedi 27
mai 2006 (14h-18h) au Temple Groussier
La
Franc-maçonnerie
et la République
au temps du Front Populaire
La Franc-maçonnerie dans les années 1930, état des lieux - La Franc-maçonnerie et le Front Populaire - Les loges et le combat contre
l’antisémitisme des années 1930 - Les loges d’Afrique du Nord dans les années
30 - Léon Blum, l’Aude et la Franc-maçonnerie - De 1936 à 1940, les parlementaires maçons face aux
votes « historiques »…
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La Lettre de l'IDERM
Institut d'Études et de
Recherches Maçonniques
– 16, rue Cadet, 75009 Paris, France –
Tel. : [33] (0)1 45 2375 06 Fax. :
[33] (0)1 42 47 12 87
ISSN 1271-1683 juin 2006 N°2006-4
Ouvrages:
· Les
Bonaparte, des esprits rebelles
par Charles Napoléon, Perrin, Paris,
2006, 292 p., 20,5 €.
Charles Napoléon ne se veut
« rien
d'autres qu'un être humain [...] un citoyen de notre belle planète
Terre ». Ses convictions républicaines le conduisent, dès sa jeunesse, à
refuser de s’enfermer dans la figure anachronique de prétendant. Mais, s’il ne
prétend à rien, il ne refuse pas de témoigner du destin singulier d’une famille
hors du commun. Derrière les grandes figures historiques des deux empereurs, il
choisit de nous présenter ici quelques Bonaparte moins connus mais dont les vies
sont presque aussi captivantes. Plusieurs d’entre eux étaient Maçons, à
commencer par Charles (1746-1785) à la fois acquis aux Lumières et soucieux de
faire le chemin de la famille dans la société d’Ancien Régime. Beaucoup
d’éléments, d’ailleurs contradictoires, de sa personnalité complexe se
retrouveront dans sa postérité. Ou encore Napoléon-Jérôme
– Plon-plon – qui faillit être Grand-Maître du Grand Orient de France
mais à qui Napoléon III barra la route en raison de ses idées républicaines et
socialistes. L’ouvrage permet aussi de découvrir les étonnantes personnalités
de Charles-Joseph Bonaparte (1851-1921) de la branche américaine, issue du
premier mariage de Jérôme avec Elisabeth Patterson, qui sera Ministre de la
Justice du président Théodore Roosvelt (et fondateur du FBI en 1906 !),
l’anthropologue Roland Bonaparte ou encore la disciple de Freud, Marie
Bonaparte. Cette belle série de portraits est d’abord une invitation à
revisiter deux siècles de notre histoire. En bons héritiers de l’illustre
stratège, les Bonaparte ne sont pas toujours là où on les attend.
· René Guénon,
les enjeux d’une lecture par Jean-Pierre Laurant, Dervy, Paris, 2006, 400 p.,
18 €.
La Franc-maçonnerie a connu tout au long du XXe siècle un
véritable « réveil symbolique » dans lequel des auteurs comme Oswald
Wirth ou René Guénon jouèrent un rôle central. L’œuvre de Guénon, notamment à
partir des années 1950, a profondément marqué tous ceux qui ont réfléchi à la
notion de tradition maçonnique, quelle que soit d’ailleurs leurs orientations,
de Joannis Corneloup au Grand Orient à Jean Tourniac à la Grande Loge Nationale en passant par l’aventure de Thébah à la Grande Loge de France. Œuvre forte qui a suscité parfois des engagements à vie – les
« guénoniens » – mais aussi des critiques acerbes réduisant
l’auteur de « La crise du Monde moderne » ou de « Symboles
fondamentaux de la science sacrée » à la pensée réactionnaire. Jean-Pierre
Laurant a entrepris de restituer cette œuvre – à bien des égards
inclassable – dans l’histoire des idées au XXe siècle et de
l’étudier avec les méthodes de la recherche universitaire. Alors que Guénon,
qui méprisait l’histoire et l’université, ne donne jamais ses sources, Jean-Pierre
Laurant en dresse un panorama très intéressant. Il évoque notamment l’influence
sur le jeune Guénon d’un professeur de philosophie spécialiste des
pré-socratiques. On découvre ensuite comment, poursuivant son projet
d’exposition de la « tradition primordiale », la pensée de Guénon
évolue et se forme au gré des rencontres. Enfin, l’auteur nous retrace la
réception de l’œuvre de Guénon dans des milieux, certes bien différents, mais qui
ont tous été influencé par ses théories pérénialistes et qui vont de la
Franc-maçonnerie à
certains cercles catholiques ou musulmans. C’est une véritable biographie
intellectuelle que Jean-Pierre Laurant nous propose et certainement un travail
de référence pour mieux comprendre la nature de l’œuvre de Guénon et son
audience inattendue.
· Esquisses et
desseins 5966-6006 par la Loge Jacques Callot, Hors commerce, Nancy, 2006, 122 pp. (15
€ franco de port, chèque à l’ordre de CEP Lepetit – BP 32204 – 54022 Nancy
Cedex)
Cet ouvrage est édité par
la loge Jacques Callot de Nancy à l’occasion de son 40e
anniversaire. Beau papier, maquette élégante, illustrations choisies, cette
publication apparaît d’abord comme une très belle réalisation graphique
(quelques frères versés dans les métiers du livre auraient-ils contribué à
l’affaire ? on s’interroge). Notons la magnifique reproduction des armes
– quasi-maçonniques – du grand graveur lorrain Jacques Callot (d’azur
à cinq étoile d’or en 2-1-2, un dextrochère armé d’un marteau taillant en
cimier) et regrettons que l’atelier n’en ai pas fait son sceau, lui préférant
une composition à l’équerre et au compas assez banale. Mais l’essentiel est
bien sûr dans le contenu de l’ouvrage. Les Frères ont choisi d’imprimer un
résumé, tenue par tenue, des travaux qu’ils ont conduit pendant cette période.
C’est donc quarante années des « travaux et des jours » d’une loge
maçonnique qui défilent sous les yeux du lecteur étonné puis conquis. Bien sûr,
en quarante ans l’état d’esprit, les sujets, les débats ont évolué et c’est ce
qui fait tout l’intérêt de ce parti pris éditorial. Laissons aux lecteurs le
plaisir de la découverte, mais ne résistons pas à l’évocation d’un projet qui
mobilise la loge dans le sillage de mai 68 : la création d’une…
« communauté opérative maçonnique » dans un « lieu de vie »
autogéré !
· La vie du
Chevalier de Bonnard 1744-1784 Ou le bonheur de la raison par Simone
Gougeaud-Arnaudeau, Préface de Dominique Julia, L’Harmattan 2006, 325 p.,
28,50 €.
Cette biographie a pour
objectif de faire entendre la voix d’un homme oublié. Issu de la petite
noblesse bourguignonne, le chevalier de Bonnard fut gouverneur des enfants du
duc de Chartres. Lors de la nomination de Madame de Genlis au poste de
gouverneur – une première dans l’Histoire – sa démission lui valut
une notoriété qu’il n’avait pas recherchée. Ce militaire Franc-maçon a eu un
destin singulier, pédagogue mais aussi poète galant, il est mort prématurément
de la variole avant la Révolution. Cette étude présente en annexe des pages choisies de sa
correspondance.
Attention, à titre exceptionnel
Notre prochaine séance aura lieu le
Vendredi 23 juin 2006 à 18 h
A la Bibliothèque du Grand Orient
Hôtel du Grand Orient de France,
16, rue Cadet 75009 Paris :
Pierre Noël nous
présentera
en avant-première son
ouvrage :
Le Guide des
Maçons Ecossais,
La formation
des grades symboliques
du R\E\A\A\ (1804).
La
conférence sera suivi d’un coktail organisé par les éditions « à
l’Orient »
Ceux qui le souhaitent
pourront ensuite assister
au concert organisé par le
Grand Orient de France
ce vendredi 23 juin à 20h
autour du thème
« Mozart,
musicien de la
Lumière »
(voir programme sur le site
godf.org rubrique événements,
il est prudent de réserver
à pierre.mollier@godf.asso.fr)
* * *
Par
ailleurs, les vacances d’été approchant, pour ceux que leurs pas conduiraient
dans le Sud de la France et plus particulièrement dans la région de
Montélimar, nous sommes heureux de signaler l’exposition organisée par le
Centre d’Etudes des Compagnonnages et la municipalité de Le Poët-Laval :
Stéréotomique !
La tradition de la géométrie descriptive chez les
compagnons tailleurs de pierre
Qui
se tiendra du 1er juillet au 3 septembre 2006 au château des
Hosptaliers à Le Poët-Laval (Drôme)
Plus d’infos sur www.compagnonnage.info/stereonomique
|
La Lettre de l'IDERM
Institut d'Études et de
Recherches Maçonniques
– 16, rue Cadet, 75009 Paris, France –
Tel. : [33] (0)1 45 2375 06 Fax.
: [33] (0)1 42 47 12 87
ISSN 1271-1683 octobre 2006 N°2006-5
Ouvrages:
· 1744-2006.
La Franc-maçonnerie en Morbihan par Yannic
Rome, Collection mémoire du Morbihan, Éd. LivÉditions 2006, 248 p., 25 €.
Cette bonne
monographie régionale des loges du Morbihan porte sur les principales villes de
Lorient – Vannes – Auray – Belle-Ile – Ploërmel – Port-Louis et Pontivy.
Contrairement à sa précédente étude, Yannic Rome fait ici une enquête
historique de l’apparition des premières loges à nos jours proposant une étude
fouillée et aussi exhaustive que possible. On trouvera des reproductions de
nombreux tableaux de loge ainsi que de nombreux portraits des notabilités
locales. Un annuaire donné comme non exhaustif des francs-maçons morbihannais
termine cette belle étude.
· Franc-maçonnerie
et Europe, la trahison ? par Paul Bachelard, Éditions Véga 2006, 210 p., 18 €.
Paul
Bachelard se penche sur la question très complexe de l’évolution des différentes maçonneries européennes qui ont évolué au
gré des aléas de l’histoire. Il se
propose d’analyser leur rôle dans la difficile construction de l’Europe et
l’idée européenne avec ses relations internationales incertaines, les
conséquences de l’appel de Strasbourg, l’influence du Clipsas à l’Amil, puis au
Sympa, la constitution européenne et la laïcité, les mutations actuelles de la
franc-maçonnerie européenne qui voit émerger depuis 1945 un important essor de
la maçonnerie féminine. L’auteur constate que l’héritage de la maçonnerie du
XVIIIe siècle avec son esprit d’aventure et ses enthousiasmes autour
de l’utopie d’un gouvernement européen, à vocation universelle conduit avec
l’esprit des Lumières, reste la référence. Cette grande fraternité a favorisé la circulation
des idées nouvelles et le brassage culturel dans un esprit d’écoute et de
tolérance. Il se demande comment concilier les rigidités du centralisme
obédientiel, le dynamisme des périphéries, la participation effective des
loges. La question reste posée de savoir quelles peuvent être les bases d’une
refondation d’un sentiment maçonnique européen intégrant les valeurs
fondatrices de la franc-maçonnerie ?
·
Histoire de la
Franc-maçonnerie à
Lyon des origines à nos jours par
André Combes, Ed. Traboules 2006, 530 p., 28, 50 euros.
André
Combes fait découvrir à ses lecteurs le panorama de l’histoire tricentenaire de
la franc-maçonnerie à Lyon, ville où fut initié Casanova, entre autres
personnalités, vers 1750. Pour des raisons commerciales et économiques, Lyon
est devenue un carrefour européen voire international de la franc-maçonnerie.
On
disait bien que cette ville spécialisée au XVIIIe siècle dans la
fabrication et le commerce des soieries
est proche de la Suisse, mais elle est aussi un lieu de passage vers
l’Italie, la Méditerranée et, par la vallée de la Saône, vers le nord, l’Alsace et la Rhénanie. D’où les relations avec les loges de Metz et Strasbourg, puis avec
celles de la Stricte Observance templière.
Lyon
se distingue surtout comme berceau du régime Écossais Rectifié avec Willermoz
qui était en relation avec Martinés de Pasqually et Louis Claude de
Saint-Martin.
Si
le rite de Memphis s’est éteint à Lyon en 1838, il y est réveillé sous la forme
nouvelle du rite de Memphis-Misraïm par l’occultiste Bricaud sous l’influence
de Marc Haven, proche de Papus, un autre célèbre occultiste. Bricaud,
patriarche de l’Église gnostique universelle est initié en 1907, à la loge du
Droit Humain de Lyon où il y est par la suite reçu au grade de Rose-croix. En
1914, Bricaud installe l’Ordre martiniste à Lyon.
Lyon
se trouve donc être le carrefour obligé
pour approfondir plusieurs rites et il faut noter qu’au XIXe siècle,
la maçonnerie lyonnaise est à l’avant-garde sur les plans social, éducatif et
humanitaire, notamment, au sein des loges fondées dans les communes rattachées
à Lyon en 1852. Les loges lyonnaises vont participer aux grandes batailles
laïques et sociales du début du XXe siècle.
Alors
que la franc-maçonnerie est interdite sous l’Occupation par le « régime de
Vichy », de nombreux francs-maçons lyonnais vont s’engager dans la
résistance jusqu’au sacrifice de leur vie.
André
Combes nous fait revivre sous sa plume alerte, colorée et inspirée une
passionnante fresque, montrant combien l’histoire de la ville de Lyon participe
par ses importantes et nombreuses ramifications, à l’histoire de la
franc-maçonnerie depuis près de trois cent ans.
Périodiques:
· SFERE (Société Française
d’Études et de Recherches sur l’Écossisme), Actes du colloque du 8 octobre 2005 au Palais du Luxembourg, 63 pages ( SFERE, B.P.15 - 78172 La Celle
Saint-Cloud Cedex, 7 €
franco de port).
La Société Française d’Études et de Recherches
sur l’Écossisme (SFERE) est une association suivant la loi 1901, qui a pour but
d’organiser et de promouvoir la recherche sur l’Écossisme et le fait maçonnique
par des rencontres, des colloques, des séminaires et des colloques. Elle
souhaite pouvoir s’assurer la participation de tous ceux qui sont intéressés
par ce projet. Elle publie ici les actes de son premier colloque qui avait pour
thème «Comprendre l’Écossisme », avec les contributions suivantes : L’Écossisme et les fondements théoriques
de l’ésotérisme occidental moderne par Jean-Pierre Brach, Les grades de perfection, un itinéraire
buissonnier par Irène Mainguy ; Les
sources historiques et symboliques des Hauts grades par Roger Dachez, Bilan des recherches récentes sur l’origine des hauts grades et l’histoire du
Rite Écossais par Pierre Mollier.
· Renaissance Traditionnelle, n°143-144, juillet-octobre 2005, 320 p. (B.P.161 - 92113 Clichy Cedex,
12 € franco de port).
Ce numéro double publie les Actes du Ve
colloque du Cercle
Renaissance Traditionnelle du 23 octobre 2004. Avant-propos par Pierre Mollier ; Jean-Marie Ragon ou : qu’est-ce qu’un
Maçon instruit ? par Claude Rétat ;
Franc-maçonnerie et kabbale : les planches théosophico-maçonniques du
Frère David Rosenberg (circa 1830) par Jean-Pierre Brach et
Pierre Mollier ; Des
liaisons curieuses : occultisme et « fringemasonry » anglaise au
XIXe siècle par Robert A.Gilbert ; Martinisme,
occultisme et franc-maçonnerie dans le Paris de «la
Belle
Époque » par Roger Dachez ; « Le côté occulte de la franc-maçonnerie » ou l’étrange maçonnerie des Théosophes par Bernard Dat ; Rudolf Von
Sebottendorf et le mythe de « l’ancienne franc-maçonnerie
turque » : un exemple de croisement entre l’ésotérisme occidental et
la mystique musulmane par Thierry Zarcone ; Oswald Wirth (1860-1943) et la « science des symboles » par
Jean-Pierre Laurant.
Notre prochaine séance aura lieu le
Jeudi 19 octobre 2006 à 18 h15
Au Temple Lafayette
Hôtel du Grand Orient de France,
16, rue Cadet 75009 Paris :
Pierre Mollier nous
présentera :
La question de la filiation
templière dans la
Franc-maçonnerie du XVIIIe siècle
|
La Lettre de l'IDERM
Institut d'Études et de
Recherches Maçonniques
– 16, rue Cadet, 75009 Paris, France –
Tel. : [33] (0)1 45 2375 06 Fax.
: [33] (0)1 42 47 12 87
ISSN 1271-1683 novembre 2006 N°2006-6
Ouvrages:
· 1821-2006.
Les Trinitaires, chroniques d’une Loge
chapitrale par Alain Mothu, à commander chez l’auteur Alain Mothu, 162 chemin de la Grande Bastide, 06 250
Mougins. Ed. 2006, 646 p. avec
de nombreuses illustrations, 25 € + 5€ de frais d’envoi .
C’est
l’histoire de la plus ancienne loge et celle du plus ancien chapitre en
activité travaillant au Rite Écossais Ancien et Accepté. Les 185 ans de son
histoire sont intimement liés à l’histoire de France à travers royautés, empire,
républiques, guerres et révolutions. Les Trinitaires ont mené de nombreux
combats tout au long d’une histoire très riche, marquée par de fortes
personnalités. Claude André Vuillaume, (qui prit le pseudonyme de Protagoras)
auteur du célèbre tuileur qui porte son nom, fonde cet atelier « les
Trinitaires » dont il est le premier Vénérable, le 22 juin 1829 ; à la suite de quoi il
va créer une loge chapitrale portant le même titre distinctif l’année suivante.
Pour la petite histoire, Jean-Émile Daruty sera adopté comme lowton par les
Trinitaires en 1844. Parmi les nombreuses personnalités qui sont passées par cette loge, on peut
citer entre autres Charles Limousin reçu en 1900 au Chapitre « Les
Trinitaires », lequel peu après fonde sa revue maçonnique « l’Acacia ».
René Raymond (qui sera Grand Commandeur du Suprême Conseil) est reçu aussi dans
ce chapitre. Plus tard Elie May, initié aux Trinitaires fera faire un
« virage à gauche » à la loge, qui devient une société de pensée
socialiste. Gaston Moch, pacifiste et européen convaincu est Vénérable de la
loge au début des années 20, etc. Cette importante monographie se penche sur
toutes les ramifications historiques liées à l’action des différents membres de
la loge « Les Trinitaires », montrant le rôle important qu’elle a
joué avec force et vigueur au sein de la Grande Loge de France.
·
Guy Mollet par
François Lafon, Ed. Fayard, 2006, 960 p., 30 €.
Cette
biographie très fouillée se penche sur l’itinéraire de Guy Mollet, leader
socialiste particulièrement controversé
(1905-1975). Dans la première période de sa vie
Guy Mollet est surveillant, puis enseignant syndicaliste, socialiste,
pacifiste et franc-maçon avant guerre. Initié en 1934 à la loge « Conscience »
du Grand Orient de France, il en démissionne en 1969 accusant alors l’obédience
de soutenir trop ouvertement les visées de François Mitterand dans la recomposition
de la gauche non communiste. Son histoire personnelle, dès qu’il occupe des
responsabilités politiques, s’insère dans celle du Parti socialiste au point
que les deux récits sont intimement mêlés. Il se veut gardien de la doctrine et
de l’histoire de la SFIO. Durant l’Occupation, après avoir été fait prisonnier, il parvient à être rapatrié
sanitaire d’Allemagne. A la fin 1942 il rejont un groupe de résistants. Arrêté
par la gestapo en 1943, puis relâché faute de preuves, il participera au maquis
de l’Yonne et à la libération de Chartres. Cette biographie a le mérite
d’exposer les paroles et idées de Guy Mollet sans a priori autre, que celui de
se pencher à la fois sur une trajectoire exceptionnelle et les raisons de la
controverse sur l’homme, lequel fut secrétaire général du Parti socialiste,
homme d’état et Président du Conseil en 1956. Guy Mollet, ce mal aimé de la
gauche, est le plus souvent présenté comme le produit d’une culture guesdiste,
à laquelle il se serait rattaché dès la fin des années 1920 et au début des
années 1930 à Arras ; il aurait en outre cherché à imposer cette culture au
parti socialiste SFIO à partir de 1946. Suscitant des polémiques toujours vives,
voire épidermiques sur sa personne, Guy Mollet ne compte pas parmi les figures
tutélaires que la gauche socialiste revendique aujourd’hui.
Périodiques:
• La Chaîne d’Union n°37 – Juillet 2006, Éditions Maçonniques de
France, revue trimestrielle, 120 pp. 10 euros.
Ce nouveau numéro commence
par un éditorial d’actualité Renouveau et
sérénité par René Le Moal. Dans la
rubrique « Matière à débats », on y découvre Militants syndicaux et francs-maçons par
André Combes ; Les innocentes
guerres de Michel Onfray par Bruno
Pinchard ; Le Lyon maçon d’André
Combes par Jack Chaboud ; Aimer en Maçon par Frédérique Hélès. Suit
un dossier spécial consacré à la Nouvelle vigueur du Rite
Français : Le Rite Français de
nouveau en pleine Lumière par Ludovic Marcos ; Réponses aux 7 questions que l’on se pose sur le Rite Français par Pierre
Mollier ; Le Rite Français :
Antient ou Modern ? par Roger Dachez ; L’expansion fulgurante du Rite Français à la G\L\N\F\ par Hervé Vigier ; Le
Rite Français au féminin : une histoire en devenir par Laure Caille; Le
Rite Français en Belgique : un N°1 à l’aise dans une mosaïque par Jacques Ch.Lemaire; Au Portugal,
le Rite Français, Rite officiel en 1802 mais combattu et disparu, renaît enfin réparti
par Filipe Frade; 30 novembre 1963 : le réveil des chapitres
survint… par le canal de la Hollande par Pierre Petitjean; La survie de la franc-maçonnerie
passe par le modèle français qui allie cheminement initiatique intime et
engagement citoyen responsable un entretien de Jacques-Georges Plumet avec
Michel Manens; Les hauts grades, un outil supplémentaire au sein du G\O\D\F\ un entretien de Philippe
Guglielmi avec René Le Moal; Nous sommes
dans l’urgence du temps et de la
parole pour toutes et tous, un entretien de Geneviève Contat-Claverie avec
René Le Moal ; Au Rite Français,
tout est réuni pour acquérir la Maîtrise de soi par Ludovic Marcos ; Agapes et banquet selon le Rite Français par Gilbert Cédot ; Poésie : Jean-Noël
Cordier et l’invisible partage par Jean-Luc Maxence ; Notes de
lecture par Irène Mainguy et Alex Clément.
Notre prochaine séance aura lieu le
Jeudi 16 novembre 2006 à 18
h15
Au Temple Lafayette
Hôtel du Grand Orient de France,
16, rue Cadet 75009 Paris :
Simone Gougeaud-Arnaudeau nous présentera :
Le Chevalier de Bonnard
(1744-1784)
Gouverneur des enfants de
Philippe Égalité
et Franc-maçon
L’IDERM vous invite
à renouveler dès maintenant
votre adhésion pour
2007
(20 Euros=
cotisation + tous les mois La
Lettre de l’IDERM
Chèque à l’ordre de
« IDERM »)
Attention
notre réunion de décembre sera remplacée par la journée d’études, suivie d’un
concert, du
Samedi 9
décembre 2006 (9h 30-19h) au Temple Groussier, 16 Rue Cadet, 75009 Paris
Mozart, la musique et la
Franc-maçonnerie
au siècle des Lumières
Programme sur www.godf.org
et réservation : lauren.lecocq@godf.org
* * *
Nous vous informons de la publication de
Loges et Francs-maçons Roannais, un siècle de
Franc-maçonnerie à Roanne 1841-1940
par Jacky Nardoux
328 pages au format 16x24 cm, illustré par de nombreux
documents, 20 € (édition « bibliophile 46 €) + 4 €
d’expédition
En souscription à Jacky Nardoux, 12 impasse des
Primevères 42120 Commelle-Vernay (infos à jnardoux@wanadoo.fr)
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